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 13 avril, journée des vocations.

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Leodia
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Leodia


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13 avril, journée des vocations. Empty
MessageSujet: 13 avril, journée des vocations.   13 avril, journée des vocations. EmptyJeu 10 Avr 2008, 22:22

Citation :
«Comment j’ai été appelé»

Nombre de vocations sacerdotales naissent dans des contextes étonnants. Si chaque appel est unique, une vérité se dégage : Dieu invite à le suivre tout en respectant infiniment la liberté de l’homme. À l’occasion de la Journée mondiale de prière pour les vocations ce 13 avril, cinq prêtres en témoignent, et des accompagnateurs spirituels en débattent.

Cyril Douillet


«C’était dans la cour de récréation, à l’âge de 10 ans. Nous étions en rangs. Je me souviens très bien de ma pensée à ce moment-là : Dieu a une mission pour moi. Je ne sais pas ce qui a déclenché cette réflexion, je ne pensais pas précisément au sacerdoce, mais c’était limpide…»

La vocation d’Alexandre Denis, 35 ans, aujourd’hui prêtre dans un quartier populaire de Paris, prend son essor dans cette intuition fulgurante, à la frontière de l’enfance, avant de traverser les méandres de l’adolescence. Une graine plantée dans un terreau plutôt favorable : Alexandre est élevé dans une famille pratiquante de l’ouest parisien, « où l’on avait souvent des sujets de discussion religieux ou de morale», mais pas spécialement engagée. S’il est passionné par les cours de catéchisme, c’est dans le scoutisme qu’il cultive un fort idéal spirituel : «Dès les louveteaux, j’avais été marqué par saint François d’Assise, par la radicalité de sa vision de l’Évangile. Je trouvais que les chrétiens n’en faisaient pas assez !»

À côté de ça, il est un jeune garçon rêveur et artiste, peu assidu aux travaux scolaires. C’est en dehors des cours qu’il cultive ses dons, à commencer par la prestidigitation. Découverte par l’intermédiaire d’un instituteur à l’âge de 10 ans, cette passion ne le quitte plus. Un peu plus tard, il songera à en faire son métier. La guitare, aussi.

Pendant ce temps, la question de la vocation serpente : «A 16 ans, l’appel était très sensible : un sentiment amoureux, brûlant, en direction du sacerdoce». Mais lorsqu’il veut en parler, les choses se compliquent. Une responsable d’aumônerie, qu’il admire beaucoup, lui recommande d’enfouir la question pour le moment. «Elle revenait de plus belle !», assure le prêtre. Pendant ses études de dessin, alors qu’il est chef scout, il entre au contact d’un service diocésain des vocations, mais ne se sent pas vraiment pris au sérieux. Il lui faudra attendre le service militaire, et la rencontre d’un aumônier à qui il peut se confier, pour que son désir arrive au jour. Il renonce alors ses projets professionnels – non sans déchirement – et entre au séminaire de Paris, tout en continuant à griffonner (le papier à dessin) et à grattouiller (la guitare). Qui sait, peut-être la pastorale requerra-t-elle ces talents un peu plus tard ? Dieu a plus d’un tour dans son sac.
Citation :
Philippe Demoures, diocèse de Périgueux-Sarlat : Le don de soi, plutôt que la recherche de soi

«La prêtrise est une option comme une autre… Si Dieu nous montre un chemin de bonheur, il serait trop bête de ne pas le prendre !» L’abbé Philippe Demoures, 44 ans, prêtre à Savignac-les-Églises, en Dordogne, sait quelque chose des voies de Dieu. Il mit quelques années à les pénétrer, le temps d’un début de carrière dans une profession qui fait rêver les enfants… et parfois les grands : pilote de chasse.

Né dans une famille nombreuse et engagée dans l’Église, il est inspiré à l’adolescence par le modèle d’un oncle mort pendant la guerre d’Algérie, et pousse jusqu’au bout ce projet militaire. Passant un à un les obstacles, il sort dans les vingt-cinq premiers de l’école de l’Air de Salon-de-Provence.

«Dans le fond, j’avais surtout un grand désir de reconnaissance, analyse-t-il aujourd’hui. Si je me suis accroché à mon rêve, c’est peut-être pour montrer que je valais quelque chose !» Tout en tutoyant avec brio le mur du son, toutefois, Philippe se sent toutefois une attirance pour le silence des monastères, l’abbaye bénédictine de la Pierre-qui-Vire en particulier. Il hésite un temps à y rentrer, puis renonce et poursuit sa carrière. Dans la foulée, le jeune homme tombe amoureux ; la perspective du mariage devient concrète, mais encore une fois, il hésite, puis renonce : «Je me débattais dans l’obscurité : que voulait me dire le Seigneur ?»

À 27 ans, alors qu’il gravit les échelons du commandement, il fait, en poste à Nancy, l’expérience de la responsabilité dans le scoutisme, en devenant chef de troupe : «Ç’a été une révolution dans ma vie ! J’ai découvert que m’occuper des autres avait vraiment du sens pour moi : ça me rendait presque plus heureux que mon boulot».

C’est alors que l’idée de la prêtrise commence à cheminer dans son esprit ; les images néga-tives du sacerdoce tombent les unes après les autres : «Jusqu’à présent, je l’avais estimé trop difficile : je voyais les prêtres courir à droite à gauche, et je craignais le célibat en plein monde : un coup à tomber amoureux !»

De nouveau, le dilemme intérieur revient. Renouant avec son amie, il est partagé entre l’appel au sacerdoce et le désir de se marier. Avant que l’évidence s’impose, dans l’accompagnement spirituel : «J’ai été libéré de ce nœud lorsque j’ai compris que le sacerdoce était vraiment un appel à aimer autrement, et non un renoncement à l’amour».

Happé par le désir de dire la messe, il tranche dans le vif et franchit les portes du séminaire, à 29 ans. «À force de frapper à ma porte, le Seigneur a fini par me convaincre qu’il voulait mon bonheur ; et j’ai fini par lui ouvrir. Moi qui demandais à Dieu des certitudes, il m’a laissé libre : c’est beaucoup plus embêtant !… Mais c’est plus profond. Et je crois que j’ai fait le bon choix.»

Citation :
Florian Racine, diocèse de Toulon : Le parcours d’un globe-adorateur

«Florian, je veux que tu sois prêtre !» Pour le Père Racine, l’appel a eu le mérite d’être direct et sans ambages. Avec pour porte-parole la Vierge Marie, s’il vous plaît. Cela se passait dans le grand sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe, au Mexique. Alors étudiant-ingénieur sur un campus texan, Florian profite d’un séjour chez des amis pour rendre visite à la Vierge indienne. C’est en priant son chapelet dans la basilique que l’invitation a retenti intérieurement : «J’ai eu alors la conviction d’être appelé au sacerdoce, tout en me sentant tout à fait libre de dire oui ou non. ça me remplissait de joie, mais j’étais profondément secoué : je n’avais rien demandé !»

En effet, la vie conduisait le jeune homme sur d’autres rails : presque diplômé du «master of science» de l’université de Houston, après l’ESTP (École supérieure des travaux publics), il venait de signer un contrat de deux ans avec une entreprise texane. L’appel, toutefois, ne tombait pas en terre aride. Né dans une famille chrétienne, père catholique, mère protestante, ancien scout, Florian se laisse prendre à l’âge des études par l’insouciance parisienne, où «il est plus difficile de garder le cap spirituellement».

Introduit à l’Opus Dei par un copain, il y renforce des «convictions fragiles», redécouvre prière, confession, et reconsidère ses préjugés sur les prêtres. Un premier pas… pas encore décisif. Il faudra l’expérience d’une aumônerie américaine, sur le campus de l’université où il complète son cursus, pour être vraiment retourné : l’ambiance des retraites massives organisées par les étudiants lui révèle «la joie profonde d’être chrétien», loin de toute image coincée ou vieillotte.

Une fois l’appel enclenché, les questions ne vont pas manquer dans les deux années suivantes. Où devenir prêtre ? Dans le nouveau monde ou dans l’ancien ? «J’ai rencontré un évêque texan qui m’a promis une grosse voiture si je devenais prêtre… J’ai trouvé ça bizarre, et j’ai renoncé à être prêtre aux États-Unis !»

Sa vocation s’affine par sa découverte de l’adoration eucharistique ; introduit par une paroissienne de Houston à l’adoration perpétuelle, il se sent appelé à développer ce charisme dans les paroisses. En 1996, il se décide à entrer dans une congrégation tournée vers cette mission, qui le forme… aux Philippines !

Voilà Florian à l’autre bout du monde : s’il expérimente la rencontre des pauvres et une vie simple, la société de prêtres s’avère un peu fragile. Au bout de quatre ans d’études, il revient en France à la recherche d’un diocèse qui accueille sa vocation spécifique. Après un petit tour d’horizon, le séminariste jette l’ancre à Toulon, où Mgr Rey encourage le globe-trotter à aller au bout de son idée. Ordonné en 2002 et curé de Sanary-sur-Mer, il exporte l’adoration perpétuelle dans un maximum de paroisses, soutenu par une équipe de prêtres, les Missionnaires du Saint-Sacrement. Ayant trouvé racine, Florian peut porter du fruit.

Retrouvez l’intégralité de ces itinéraires, ainsi qu’une douzaine d’autres, dans le livre Ainsi sont-ils ! De jeunes prêtres témoignent, par Cyril Douillet, CLD, 17 euros.
Source : Famille Chrétienne - 12/04/2008 - n°1578



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13 avril, journée des vocations.
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