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 Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer

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Angélique
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MessageSujet: Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:10

L’ENFER EXISTE * LES TEMOINS :


SAINTE FRANCOISE ROMAINE

SAINTE THERESE D’AVILA

ANNE CATHERINE EMMERICH

LES ENFANTS DE FATIMA

SAINTE FAUSTINE KOWALSKA

nous apportent ici leurs témoignages autorisés.



Françoise Romaine est une mère de famille du 15ème siècle, probablement une des plus grandes saintes de son temps.



Le récit de la vision de Françoise Romaine, dont nous ne donnons ici qu’un extrait, correspond au tiers du traité qui comporte trois parties.



Il y a d’abord la description de la structure du règne des ténèbres avec le Dragon et Lucifer son prince.



La seconde partie consiste en une description minutieuse de 36 lieux de damnation correspondant à autant de genres de pêcheurs depuis les femmes frivoles jusqu’à des papes indignes, en passant par des marchands malhonnêtes. La troisième partie est un bref traité de démonologie décrivant la hiérarchie et la stratégie diaboliques.



Je n’ai retenu que les première et troisième partie, qui sont les plus intéressantes pour un lecteur contemporain.



Comparée à la puissante imagination de Dante, la vision de Françoise Romaine a la valeur incomparable d’un témoignage direct sans prétention littéraire. On sort « renseigné », pour parler comme Péguy, de cet extraordinaire et dramatique voyage dans l’au-delà.



Thérèse d’Avila, qui ne regardait « comme vraie une révélation qu’autant qu’elle n’est point contraire à la Sainte Ecriture et aux lois de l’Eglise que nous sommes obligés de suivre », raconte très brièvement, mais de manière saisissante, ce qu’elle a vu de l’enfer et ce qui l’aurait attendue si elle n’avait pas correspondu à la grâce.

Le plus affreux, précise-t’elle, était de ne plus pouvoir aimer ni Dieu ni personne.



Elle qui se réjouissait à la pensée que la vie du ciel sera sans fin, comprit aussi que celle de l’enfer n’aura pas de terme, car l’amour est fort comme la mort , ce qui signifie ici que ne pas croire en l’amour revient à se condamner pour toujours à la haine.

Sa vocation de religieuse se trouva affermie par cette mystérieuse épreuve qui fit d’elle une héroïque amie de Dieu décidée à tout entreprendre pour le salut des âmes.



En outre, comme elle le raconte dans le livre de sa vie, cette vision eut une influence décisive sur son dessein de réformer le Carmel, le ramenant à son esprit d’austérité primitive.



Autrement dit, l’expérience de l’enfer, loin d’être paralysante, a stimulé Thérèse d’Avila : désormais tous les efforts lui sembleront insuffisants pour sauver les âmes.



Les fragments de la descente du Christ aux Enfers, selon les visions de Catherine Emmerick recueillies par Brentano sont d’une incomparable grandeur.



En quelques pages, nous sommes conduits à la suite du Christ, d’abord à travers les limbes qui sont divisées en plusieurs cercles, puis le cortège triomphal du Christ parvient au purgatoire pour en délivrer les âmes auxquelles le ciel était fermé depuis la transgression de nos premiers parents.



Enfin, le Christ pénètre en enfer, abîme d’horreur où règne Lucifer qui est comme enchaîné.

Brentano note une prophétie de Catherine Emmerick annonçant que Satan seraît déchaîné 50 ou 60 ans avant l’an 2000.



Sœur Lucie raconte dans son troisième Mémoire la vision que Jacinthe (7ans) , François (9ans) et elle-même (10ans) eurent de l’enfer en 1917. Elle constitue la première partie du secret de Fatima.



Cette expérience poussera ces enfants à mettre en œuvre toutes leurs ressources, en particulier une prière et une pénitence très généreuses, pour préserver les âmes de l’enfer et, à la demande de la Sainte Vierge, répandre dans le monde la dévotion à son Cœur immaculé.



Il est frappant de constater, comme sœur Lucie le souligne elle-même, que Dieu n’a pas hésité à montrer l’enfer à des enfants. Cela semble aller à l’encontre de l’opinion de ceux qui craignent de leur en parler pour ne point les effrayer.



Pourtant, la vision de l’enfer a fait comprendre à Lucie, et à ses cousins, la gravité du péché, la nécessité de réparer et d’aider les âmes à se sauver. Et ces enfants gardent un équilibre, une sérénité et une force surprenantes. Cette vision les a fait grandir en amour de Dieu et des hommes. Nous sommes en plein cœur du mystère de la Rédemption. Le Christ sur la croix invite les chrétiens, même les plus jeunes, à s’associer à son œuvre rédemptrice. Un chrétien ne peut se contenter de faire « son salut » tout seul. A la suite de son Maître, il doit chercher à sauver la multitude.



« Il y a un mystère redoutable – écrit Pie XII dans son encyclique sur le Corps mystique du Christ - que nous ne méditerons jamais assez : le salut de beaucoup dépend des prières et des pénitences volontaires des membres du Corps mystique du Christ. » Même celles des enfants, comme l’exemple de Fatima le met en évidence.



Ces révélations privées n’ont pas l’autorité, il s’en faut, de l’Ecriture. Il n’est pas interdit, cependant, de se laisser instruire par elles.



Les amis de Dieu que sont Françoise, Thérèse, Catherine et les enfants de Fatima sont comme un cristal qui reçoit la lumière et la réfracte selon sa nature et il importe de tenir compte en les lisant des conditionnements socioculturels ainsi que de leurs psychologies particulières.



Ces limites ne doivent pas nous empêcher de mieux comprendre, grâce à ces témoignages, la vérité d’une réponse que reçut un jour une mystique franciscaine laïque du XIIIe, Angèle de Foligno : ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée.



ACTUALITE DU SUJET :



C’est la vérité qui rend libre et ce n’est pas en niant ou en taisant des réalités redoutables qui intéressent chacun d’entre nous qu’on répondra aux défis qui nous sont posés. Après avoir affirmé que c’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu (1Jn, 3 Cool l’apôtre bien-aimé ajoute que le monde entier gît au pouvoir du Mauvais (1 Jn 5.19).



Comment ne pas s’interroger sur une telle situation lorsque les preuves concrètes se multiplient sous nos yeux ?



Depuis Shoa, suivie de bien d’autres génocides, et l’apparition de l’arme nucléaire, la mort a revêtu un visage inédit, celui d’une volonté et d’une possibilité d’extermination totale de l’humanité. Celui qui était homicide dès le commencement poursuit son œuvre. C’est la foi qui triomphe du monde, mais si cette foi est mise en question ne peut-on se demander si le Prince de ce monde n’y est pas pour quelque chose ?



Il y a un grand trouble en ce moment dans l’Eglise, confiait déjà Paul VI à Jean Guitton, et ce qui en est question c’est la foi.

Ce qui m’effraie quand je considère le monde catholique c’est que, à l’intérieur du catholicisme, semble prévaloir parfois un courant non catholique et qu’il peut arriver que ce courant non catholique à l’intérieur du catholicisme l’emporte demain, mais il ne représentera jamais la pensée de l’Eglise. Il faut que subsiste un petit troupeau, aussi petit soit-il (Paul VI, secret).



Jean Paul II, à peine élu, a déclaré : « N’ayez pas peur », et il nous demande d’entrer dans l’espérance, ce qui signifie aussi qu’il y a des raisons de craindre et de perdre l’espérance dans cette civilisation de mort qu’il ne cesse de dénoncer.



L’Eglise militante est appelée à combattre, et pour commencer chacun doit mener cette bataille contre son propre égoïsme, mais il n’y a pas seulement la chair et le sang :



Revêtez l’armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manœuvres du diable, car ce n’est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes (Ep 6,10).
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Angélique
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MessageSujet: suite de la vision de l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:11

I. SAINTE FRANCOISE ROMAINE : TRAITE DE L’ENFER DE SATAN ET DE SES ANGES.



Quand il arrivait que sainte Françoise Romaine se sente très affaiblie, elle allait se reposer dans sa chambre (qui est tout en haut de sa maison), où elle s’appliquait à la prière et à la contemplation, et c’était presque l’heure des vêpres. Et comme ensuite elle répondait par obéissance aux interrogations de son Directeur spirituel, elle se trouva en extase par la volonté divine et fut amenée à voir l’enfer. En arrivant au seuil de l’enfer, elle vit un si grand abîme, si terrible que, quand la sainte en faisait part à son directeur spirituel, elle ressentait une grande peine et une grande douleur. Cependant, en fille de l’obéïssance, elle commença d’abord à dire, avec une crainte sainte et filiale, qu’elle s’en remettait, pour cette vision et toutes celles qui lui seraient montrées, au discernement de notre sainte mère l’église.



Ainsi, elle racontait qu’au seuil de l’enfer elle voyait une inscription qui disait : « Voici l’enfer, sans espoir ni répit, où l’on ne trouve aucun repos. » La sainte voyait, entendait et ressentait des choses effroyables et la crainte (si grande qu’elle en était inimaginable) qu’elle ressentait la fit sortir d’elle-même. Alors, près d’elle, elle sentit (bien qu’elle ne pût le voir) un allié qui exhortait la sainte à se montrer courageuse et à ne douter de rien.

L’entrée de ce lieu indicible était au début assez grande mais, au milieu, elle était plus vaste et il y avait tant de ténèbres et d’obscurité qu’on ne peut les décrire avec des mots humains.



L’enfer était constitué de trois régions : le haut, le milieu où les peines étaient plus grandes, le bas avec des peines diverses et beaucoup plus lourdes. Il y avait un très grand espace entre chaque région et cet espace était plein de ténèbres très profondes et de tourments sans fin. Il y avait aussi un énorme dragon qui occupait ces trois régions ; la tête était en haut, le corps au milieu et la queue en bas.

En haut, sa tête était très grosse, comme on l’a dit, mais près de l’entrée elle était moyenne, voire petite. Il avait la gueule ouverte la langue sortie ; il s’en exhalait des flammes très hautes et très chaudes qui n’éclairaient pas mais qui brûlaient. Il s’échappait aussi de cette gueule indescriptible une puanteur si grande qu’elle est inimaginable et, par les yeux, les oreilles, les naseaux, des flammes noires brûlantes et pestilentielles.



L’humble servante de Dieu entendait aussi des hurlements et des voix perçantes, des blasphèmes, et de grands pleurs dus à une souffrance intolérable et tant de lamentations et de cris de torture que, en racontant tout cela à son directeur spirituel, la sainte était abattue et torturée d’une manière incroyable.



En voyant et en entendant tout cela, la sainte était tellement tourmentée, tant par les clameurs que par la grande chaleur et la puanteur, qu’elle semblait perdre toutes ces forces.

Mais l’allié que nous avons évoqué, qui était aux côtés de la sainte, bien qu’invisible d’elle, la confortait pour qu’elle n’ait pas peur. Il s’agissait en fait, comme il lui révélé par la suite, de l’ange Raphaël ; jusque-là, elle ne voyait pas cet archange, glorieux serviteur (dont on a parlé plus haut) qui lui fut donné par la divine Providence pour l’escorter.



Elle vit aussi Satan dans un tourbillon terrible, qui siégeait sur une sorte de poutre, au milieu de l’enfer, mais sa tête atteignait le haut et ses pieds le bas, si bien qu’il occupait ces trois régions en même temps. Il avait aussi les pieds désunis, ainsi que les mains, une en haut, l’autre en bas, mais pas en croix cependant. Sa tête était également couronnée d’une couronne fait de bois de cerf. Ces bois étaient constitués d’une multitude de bois plus petits d’où sortaient de grandes flammes. Sa face, inimaginable, était terrifiante, et de toutes parts il projetait des flammes fétides et ardentes. Il avait d’ailleurs le cou, les mains, les pieds et la taille attachés avec des chaînes ardentes, de telle façon que tout son corps était encerclé de ces chaînes ardentes.

Celles-ci étaient rattachées toutes les régions de l’enfer, c’est-à-dire le haut, le milieu et le bas, mais l’une de ces chaînes reliait le dragon susdit à Lucifer ou Satan déjà cité.



L’humble servante du Seigneur vit aussi comment les démons, qui sont dans le monde pour induire en tentation, conduisaient les âmes en enfer. Tandis qu’ils les conduisaient en provoquant une immense terreur, qu’ils les insultaient et les tournaient en dérision, ils disaient de telles horreurs qu’on peut difficilement les raconter, au point que cette âme dévouée à Dieu et pleine de compassion ressentait une douleur à peine croyable et, en racontant cela, elle était complètement abattue. Elle voyait, de plus, les démons tirer chacun de leur côté les âmes, d’une manière si effroyable qu’on ne peut l’imaginer, et disloquer ces malheureuses . Et, dans la plus grande terreur, ils les conduisaient en enfer en leur infligeant leur mépris, des visions horribles, des tourments et des angoisses indescriptibles.



Après avoir conduit les malheureuses âmes au seuil de l’enfer, les démons projetaient l’une d’entre elles la tête la première dans la gueule du dragon, qui était toujours ouverte comme il est dit plus haut. Elle était subitement avalée par la gueule du dragon, qui était toujours ouverte comme il est dit plus haut. Elle était subitement avalée par la gueule du dragon et elle en ressortait tout aussi subitement, puis des démons particuliers, spécialement désignés pour cela, la présentaient au prince. Après cette présentation qui se faisait dans la plus grande terreur, les flammes qui sortaient du prince de toutes parts la torturaient aussitôt. Ce prince jugeait d’ailleurs l’âme qu’on lui présentait, et les démons désignés la portaient à l’endroit qui lui était assigné en fonction des péchés qu’elle avait commis. Ils portaient l’âme défaite en lui infligeant une telle terreur et de tels outrages que, en racontant cela, la sainte avait toujours les larmes aux yeux en raison de sa très grande compassion.



D’autre part, quand elle était en extase (d’après ce qui est écrit dans une des visions de la sainte qui traite de la création des anges et de leurs différences), sainte Françoise, âme dévouée à Dieu, raconta à son confesseur comment on lui montra ces anges qui devaient chuter et ceux qui devaient demeurer dans l’amour divin. Et ainsi, on lui révéla que, dans chaque chœur d’anges, le tiers tomba ; d’où il faut comprendre que toute la multitude des anges, le tiers chuta.



La partie principale de ce tiers se trouve en enfer mais un tiers de ce tiers est dans les airs et le dernier tiers se tient à nos côtés, dans ce monde ; ce dernier groupe est introduit en nous.



Il y en a quelques uns, parmi ces esprits, qui nous tentent, selon ce qui est dit ci-dessous ; en ce qui concerne leurs différences, il faut savoir que ces misérables esprits qui ont suivi Lucifer à cause de leur propre fourberie, librement et de manière absolue, sont enfermés en enfer, d’où ils ne sortent jamais, si ce n’est quand, par permission divine, il doit arriver dans le monde une grande catastrophe provoquée par les péchés des hommes. Ces démons-là sont très mauvais et néfastes, et ils représentent le tiers de ce tiers qui chuta de tous les chœurs d’anges. Mais ceux de ces misérables esprits qui sont dans les airs et ceux qui sont parmi nous dans ce monde représentent les deux tiers du groupe qui chuta ; et il y en a qui ne choisirent aucun camp entre Dieu et Lucifer, car ils se turent : ils font aussi partie des deux tiers.



La dévouée servante du Christ dit aussi qu’en enfer, il y a trois princes ordonnés, soumis à Lucifer dans se chaînes ; ces princes sont au-dessus des autres démons de par la volonté divine, de même que, dans la gloire, il a y trois anges glorieux au sommet de trois hiérarchies, comme il est dit plus haut. De même que ces 3 princes glorieux des anges sortent des trois chœurs suprêmes, où ils sont les plus nobles et les plus éminents, de même les princes infernaux, misérables et mauvais, sont plus mauvais que les autres qui sont tombés des mêmes chœurs. Mais le prince et le chef de tous les diables, c’est Lucifer dans ses chaînes, qui faisait partie de l’ordre séraphique ; désormais, il a été ordonné par la justice divine, en ce qui concerne le vice d’orgueil, maître, bourreau, coordinateur de tous les démons et de tous les damnés.



Et plus l’ange était noble, plus le diable est mauvais. Le premier de ces trois princes, qui s’appelle Asmodée, s’occupe du vice ignoble de la chair ; il faisait partie du chœur des chérubins. Le deuxième prince, qui s’appelle Mammon, s’occupe du vice de l’avarice ; il faisait partie du chœur des Trônes. Le troisième prince, qui s’appelle Belbébuth, faisait partie du chœur des dominations ; il s’occupe du vice de l’idolâtrie, c'est-à-dire des devins et des sorciers, et il est le chef de toutes les ténèbres et de toutes les régions ténébreuses de l’enfer, lui qu’on a chargé d’étendre les ténèbres sur la raison des créatures.



Et, comme Lucifer, ces trois princes ne sortent jamais de l’enfer, mais ils envoient d’autres démons de l’enfer quand il faut qu’un très grand mal se produise dans le monde, avec la permission de Dieu, surtout quand les démons qui sont dans les airs ou ceux qui sont parmi nous ne suffisent pas à faire ce mal.
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Angélique
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MessageSujet: Suite à la vision de l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:12

Alors, pour cette raison, sortent de l’enfer pour commettre ce mal les démons les plus mauvais et les plus fourbes, avec cependant la permission divine et pas autrement.

Parmi ces esprits malins qui sont en enfer et qui représentent le tiers de ceux qui sont tombés de tous les chœurs, ceux qui ont suivi Lucifer à cause de leur propre fourberie sont pour une part en bas de l’enfer, pour une part au milieu et pour une autre part en haut.



Mais ceux qui se trouvent en bas de l’enfer faisaient partie de la hiérarchie suprême, c’est-à-dire celles des Chérubins, des Séraphins et des Trônes. Ils se tiennent, comme on l’a dit, dans les profondeurs de l’enfer et ils sont torturés en démons très mauvais. Ils sont désignés pour torturer les malheureuses âmes qui ont commis des péchés majeurs et ils sont soumis à Lucifer, qui est le chef et le prince pour le vice d’orgueil, comme il est dit plus haut, et qui chuta du chœur séraphique.



Si les démons susdits sortent parfois de l’enfer surtout pour les raisons évoquées plus haut, ils le font aussi pour les raisons évoquées plus haut, ils le font aussi pour le vice d’orgueil. Les autres misérables démons, parmi ceux qui suivirent Lucifer à cause de leur fourberie et qui faisaient partie de la 2ème hiérarchie (c’est-à-dire celles des Dominations, des Principautés et des Puissances), se trouvent au milieu de l’enfer ; ils y sont torturés et ils torturent les malheureuses âmes qui se tiennent là et qui sont principalement soumises à Lucifer. Ils ont pour prince Asmodée, qui faisait partie du chœur des Chérubins, et qui est le chef et le prince en ce qui concerne le vice ignoble de la chair. Les derniers démons misérables, de ceux qui suivirent aussi Lucifer à cause de leur fourberie, faisaient partie de la dernière hiérarchie, c'est-à-dire la hiérarchie des vertus des Anges et des Archanges, et ils se trouvent en haut de l’enfer pour être torturés et torturer les âmes qui se tiennent là et qui sont principalement soumises à Lucifer ; ils ont pour prince le démon appelé Mammon, qui faisait partie du chœur des Trônes, et qui est chargé en particulier du vice de l’avarice. Ainsi, les démons lui sont soumis quand, par hasard, ils sortent de l’enfer et qu’ils tentent les hommes ; ils les tentent avec tellement de stratagèmes divers que c’est presque impossible de l’imaginer.



L’autre prince nommé Belzébuth, qui faisait partie du chœur des Dominations est, de par la justice divine, le chef et le prince désigné pour régner sur les ténèbres et les régions ténébreuses, au point que tous les démons (qui sont innombrables) ne peuvent eux-mêmes se mettre en ordre.



Ce Belzébuth est là pour être torturé par les ténèbres et pour y torturer aussi les malheureuses âmes, non seulement celles qui sont dans les ténèbres, mais aussi celles qui sont dans leur corps et qui sont assujetties aux incantations, aux maléfices et aux sortilèges des démons.



Ces artifices produisent beaucoup de ténèbres dans l’esprit des hommes et les éloignent de la vérité, quand ils y consentent ; ils tentent les malheureuses âmes qui sont dans leur chair, contre la foi catholique sainte et immaculée, grâce à des sortilèges et des incantations, avec tant de stratagèmes différents qu’on ne peut le croire ni même l’imaginer.



Ce Belzébuth, avec les autres princes décrits plus haut et leurs serviteurs, tente les malheureuses âmes qui sont dans leur chair, avec tant de stratagèmes puissants et de tromperies que, d’après les dires de la sainte servante du Christ qui voyait ces stratagèmes et ces artifices, on peut vraiment dire heureuse et sainte l’âme qui échappe à leur malignité et qui n’est atteinte par aucun de leurs stratagèmes.



Et, de même que c’est par la volonté divine que ces misérables démons qui péchèrent à cause de leur fourberie sont plongés en enfer, c’est la même volonté divine qui mit dans les airs ceux qui restaient muets et se taisaient quand Lucifer s’écartait du Seigneur et qui reçurent une région neutre entre Lucifer et le Seigneur.



Ainsi, la justice divine ordonne ensemble ceux qui faisaient partie de la hiérarchie suprême et ceux qui appartenaient à la seconde et à la troisième, mais entre eux il n’y a aucun ordre. De même, les démons qui sont parmi nous dans le monde, comme il est dit plus haut de ceux qui sont dans les airs, sont ordonnés ensemble par l’opération de la justice divine, mais entre eux il n’y a aucun ordre.



De plus, les esprits malins qui sont dans les airs, comme la dévouée servante du Christ l’a dit, ne tentent pas les âmes qui se trouvent dans une chair mortelle, en aucune manière, si ce n’est que, très souvent, ils provoquent de la grêle, des tempêtes, du brouillard, du vent pour affaiblir les âmes qui sont dans leur chair, les faire tourner comme des girouettes et leur faire peur ; ainsi, ils les font se détacher de la foi et manquer de confiance en la Providence divine.



En ce qui concerne ces âmes déjà affaiblies par les esprits malins aériens, comme on l’a dit, les démons qui sont parmi nous les font tomber dans le péché d’orgueil, elles qui sont dans leur chair, avec plus de facilité et de rapidité parce qu’ils les trouvent déjà affaiblies par les esprits qui sont dans les airs.



Ceux qui tombèrent de la deuxième hiérarchie et qui sont soumis au démon Asmodée, qui est le chef chargé, avec tous ses serviteurs qui sont parmi nous dans ce monde, du péché ignoble de la chair, trouvent les âmes, comme il est dit ci-dessus, déjà affaiblies par les esprits qui sont dans les airs et tentées par le vice d’orgueil, et il les font d’autant plus rapidement tomber et s’enferrer dans le péché de chair. Mais ceux qui se trouvent parmi nous dans le monde et sont soumis à Mammon, prince du vice d’avarice, et qui faisaient partie de la dernière hiérarchie, trouvent les malheureuses âmes affaiblies et enferrées dans le péché d’orgueil et le péché de chair, c’est pourquoi ils les font tomber plus vite encore dans le péché d’avarice.



Aussi, Belzébuth, prince des ténèbres, fait plus rapidement les ténèbres dans ces âmes déjà affaiblies et portées vers des péchés majeurs, et les éloigne de la vérité ; ainsi, ces malheureuses âmes qui ne résistent pas à un péché tombent dans un autre. Et, bien que lesdits princes des démons aient,avec leurs serviteurs, des tâches séparées en ce qui concerne les différents vices, comme il est dit plus haut, cependant pour faire le mal, ils s’entendent très bien entre eux et s’aident l’un l’autre pour faire périr les malheureuses âmes.



Car, après être tombée dans un vice et ne pas s’en être écarté rapidement, l’âme défait est plus encliné à succomber à d’autres vices.



La sainte servante du Christ dit aussi que la justice divine ordonna ces misérables démons en enfer, de la même manière que le sont les anges dans la sainte gloire. Car Lucifer règne en enfer. De même que les anges glorieux sont ordonnés, dans la gloire, en trois hiérarchie et neuf chœurs, et dans chaque chœur, en neuf degrés, avec la tête de chaque hiérarchie, de chaque cœur et de chaque degré, un ange, comme il a été dit plus haut dans les visions ; de même, en enfer, les démons sont ordonnés par la justice divine, bien qu’entre eux, comme on l’a dit, il n’y ait absolument pas d’ordre. De même que les anges glorieux obéissent aux préceptes divins, chacun dans son ordre, de même les misérables esprits malins, chacun à sa place, obéissent aux préceptes de Lucifer, sous l’action de la justice divine. Il faut comprendre cela tant de ceux qui sont en enfer que de ceux qui sont dans les airs ou encore de ceux qui sont dans le monde parmi nous. Et ces préceptes, Lucifer les donne à un seul ou à plusieurs démons des trois hiérarchies principales, et celui ou ceux qui ont été instruits selon la volonté de Lucifer instruisent ceux qui président les chœurs instruisent ceux qui président les chœurs, et, de même, ceux qui président les chœurs instruisent ceux qui sont dans les degrés, et ceux qui sont dans les degrés instruisent à leur tour leurs serviteurs, de toute cette instruction de la tentation a lieu en un clin d’œil. Mais aucun d’eux n’oserait tenter une âme sans les préceptes de Lucifer et ne pourrait soumettre des âmes à la tentation si notre Dieu saint et très bon ne l’agréait et ne le permettait. Autrement, les âmes seraient trop pitoyables si les démons pouvaient tenter à volonté ces malheureuses âmes qui se trouvent leur chair.



En outre, Lucifer voit aussi tous les démons qui sont en enfer, dans les airs et parmi nous dans ce monde, et tous se voient mutuellement sans aucun obstacle, et chacun d’entre eux comprend la volonté de Lucifer, sous l’effet de la justice divine et de sa résolution. Mais les misérables démons qui sont dans les airs, c'est-à-dire dans l’espace intermédiaire entre ciel et terre, subissent les plus grandes peines et, en général, se frappent les uns les autres. Ils subissent les plus grandes tortures quand ils voient le bien que font les hommes bons dans ce monde et tous les autres démons sont aussi torturés, à quelque degré que ce soit, pour la même raison. Bien que les démons aériens susdits ne perçoivent pas le feu infernal, cependant, à l’intérieur d’eux, ce feu leur inflige de grandes souffrances. Il en advient de même aux démons qui sont parmi nous dans le monde, mais les esprits malins qui sont pour toujours en enfer se trouvent continuellement dans le feu éternel et en sont torturés.
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MessageSujet: suite de la vision de l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:14

Ceux qui sont dans les airs et ceux qui sont parmi nous dans ce monde, et qui faisaient partie de la première ou de la deuxième hiérarchie, sont plus torturés que les autres, de même que ceux de la première et de la seconde hiérarchie qui sont en enfer sont plus torturés parce qu’ils sont plus mauvais que les autres.



Quand il y avait dans les airs des tempêtes très fortes déclenchées par les esprits malins aériens (tempêtes que d’ailleurs elle connaissait bien), sainte Françoise, servante toute dévouée à Dieu, recourait à des cierges bénits qu’elle allumait et aspergeait sa maison d’eau bénite, affirmant que c’était le meilleur remède contre ce genre de tempêtes. L’humble servante du Christ disait aussi que les misérables démons qui sont parmi nous dans ce monde sont ceux qui chutèrent du dernier

Chœur angélique et qui ont été introduits en nous quand nous sommes dans le sein de notre mère. Et, de même, ces anges qui, introduits en nous, sont destinés à nous escorter, font tous partie du dernier chœur et du dernier degré de ce chœur. Mais les démons qui ont été introduits en nous nous tourmentent sans cesse pour nous faire périr.

Et leurs stratagèmes sont si nombreux et si puissants, il y a tant d’astuces, de malignités, de subtilités dont ils usent pour tenter les âmes qui se trouvent dans leur chair que, d’après les dires de la sainte servante du Christ, heureuse est l’âme qui peut échapper à tant de tentations et à tant de filets tendus par les esprits malins. Car la malheureuse âme, par un moyen ou un autre, est toujours enjôlée et séduit par les démons, à moins qu’elle ne soit extrêmement forte et énergique.



De plus, d’après les dires de la sainte petite servante de Dieu, quand il y a des âmes solides qui, au lieu de se laisser dominer par les tentations des démons leur résistent énergiquement, de sorte que les esprits malins susdits (qui faisaient partie du dernier chœur et de son dernier degré) ne peuvent les vaincre à cause de leur fermeté et de leur constance en le Seigneur, alors, un ou plusieurs autres démons, plus astucieux et plus fourbes, viennent en renfort et apprennent aux démons qui ont été introduits en nous à tenter et malmener les âmes solides qui résistent, en exerçant sur elles les plus grandes pressions, ce qui arrivait à sainte Françoise, l’humble servante du Christ, qui était continuellement tentée et malmenée, non seulement par le démon mauvais introduit en elle, mais encore par ceux qui ont chu du chœur séraphique et qui sont dans les airs, et par ceux qui sont parmi nous : ainsi, ce n’était pas un mais plusieurs démons qui la tentaient et la malmenaient continuellement.



La servante du Christ connaissait et savait, avec l’aide de la grâce divine, de quel chœur chaque démon avait chuté. Les démons qui ont chu de la première hiérarchie apprennent aux autres esprits introduits en nous la manière de tenter et de malmener les âmes. Et ces démons font de même entre eux, avec la permission divine, de sorte que chaque âme a principalement un esprit malin introduit en elle pour la tenter et la malmener. Cet esprit malin se tient toujours à sa gauche, mais s’il ne suffit pas à faire tomber l’âme dans une quelconque faute, et s’il est vaincu par l’âme qui résiste vigoureusement, d’autres démons, plus fourbes et plus mauvais, lui viennent en aide. Or, quand ils viennent, ils font toujours face à l’âme vigoureuse qui résiste énergiquement.

Quelques-uns de ces démons se tiennent derrière l’âme, en traîtres, ce qui frappa beaucoup, à maintes reprises, la sainte servante du Christ.

Celui qui se tient derrière fait des gestes et des signes à celui qui se tient devant et à celui qui a été introduit dans l’âme. L’humble servante du Christ voyait et comprenait tout cela avec ses sens de façon naturelle, elle voyait les esprits malins sous plusieurs apparences (d’après ce qui est dit plus haut dans le traité sur les conflits entre les esprits malins) et voyait aussi à quel point ces démons se comprennent mutuellement par l’esprit.



En second lieu, cette âme aimée de Dieu vit dans une vision sanctifiante que la malheureuse âme éprouvée qui n’a pas remporté la victoire sur les esprits malins pendant sa vie, après être sortie de son corps, est conduite en enfer avec une grande violence et une grande fureur par le démon qui avait été introduit en elle. Les autres démons qui sont parmi nous dans le monde, comme il est dit plus haut, poursuivent cette malheureuse âme en la torturant durement et en la mettant en lambeaux avec un grande rage, jusqu’au moment où ils la jettent en enfer, d’après ce qui est écrit plus haut dans le chapitre sur l’enfer.



Ensuite, le démon qui avait été introduit dans l’âme manifestait, avec les autres démons qui s’étaient associés à lui pour torturer l’âme, sa grande joie et son allégresse. On jetait la malheureuse âme défaite en enfer, la tête la première et les démons désignés pour cela par la justice divine jetaient la malheureuse âme dans la gueule du dragon ; une fois sortie de son ventre, d’autres démons députés pour cela par la justice divine la présentaient à Lucifer. Les démons la portaient ensuite dans un endroit qui lui était dévolu en fonction de l’importance et du nombre des péchés qu’elle avait commis pendant sa vie ; beaucoup d’âmes étaient présentées à Lucifer, bien qu’elles n’eussent pas commis de péchés graves, parce qu’elles avaient fini leur vie sans confession ni pénitence, comme il est écrit plus haut.



Mais l’ange glorieux qui est introduit dans l’âme pendant sa vie se tient toujours à sa droite. Une fois que la malheureuse âme qui doit être damnée à cause de ses péchés sort de son corps, l’ange l’accompagne jusqu’à ce qu’elle soit jetée jusqu’à ce qu’elle soit jetée en enfer, comme il est dit plus haut, et une fois l’âme partie, l’ange descend dans un lieu qui lui est attribué dans la sainte gloire. Mais quand, par l’opération de la grâce divine, l’âme est envoyée au purgatoire, le démon qui avait été introduit en elle s’arrête aux portes du purgatoire, le démon qui avait été introduit en elle s’arrête aux portes du purgatoire ; si, cependant, l’âme se trouve en bas du purgatoire, le démon y est torturé durement selon les préceptes de Lucifer, parce qu’il n’a pu conduire l’âme à des peines infinies, et cette torture est distincte et séparée des autres tourments généraux préparés pour ce démon. L’âme, bien qu’elle se trouve dans le purgatoire, en bas, subit cependant des peines particulières parce qu’elle voit de façon effrayante son démon et qu’elle essuie des insultes de la part de ce démon qui lui explique qu’elle subit ces peines à cause de l’offense fait à son créateur et de son adhésion aux suggestions du démon.



Et une fois que l’âme est sortie du bas du purgatoire, le démon susdit reste avec les autres démons qui sont dans le monde parmi nous ; il est la risée des autres démons parce que, à cause de son inertie et de sa négligence, ils ont perdu l’âme.
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MessageSujet: suite de la vision de l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:38

Les démons introduits dans les âmes qui les terrassent et les déjouent, avec l’aide de la grâce divine, ne sont plus introduits dans d’autres âmes mais, bien que misérables et déconfits, ils commettent le mal qu’ils peuvent et parfois, pour confondre les âmes, prennent l’apparence d’animaux sauvages, avec la permission divine. Il arrive aussi qu’ils prennent possession de corps d’hommes et de femmes vivants et affirment de façon mensongère être les esprits de défunts. Au contraire, les démons qui ont gagné les âmes avec lesquelles ils étaient unis (en étant introduits en elle) après avoir conduit ces malheureuses âmes en enfer, restent dans ce monde parmi nous comme combattants victorieux et aguerris, puis ils sont introduits dans d’autres âmes ; Les démons susdits deviennent plus fourbes, plus habiles et plus mauvais, qu’ils ne l’avaient été auparavant avec des âmes damnées à qui ils avaient été unis comme il est dit plus haut, en étant introduis en elles. Et parce qu’ils ont une plus grande pratique pour tenter ces malheureuses âmes, ils connaissent ensuite mieux qu’auparavant les moyens de tromper les âmes et de les encourager à mourir, à cause de leur grande expérience et aussi des ruses que les autres démons plus perfides et plus forts (qui faisaient partie d’un autre chœur) leur avaient apprises quand eux-mêmes n’avaient pu dominer ces âmes qui leur résistaient énergiquement, comme il est dit plus haut ; L’âme toute dévouée à Dieu dit aussi que tout démon introduit dans une âme pour la tenter ne peut tenter qu’elle seule et n’essaie pas de soumettre à la tentation d’autres âmes, mais il met toutes ses forces à tenter et à dévoyer l’âme dans laquelle il se trouve, sans ce soucier des autres. Mais quand la malheureuse âme se laisse dominer par le démon, celui-ci la tente et la persuade de faire des choses indues contre son prochain, de telle sorte qu’au moment propice elle arrive à faire pécher son prochain et à en faire un objet de scandale ; de cette manière, le démon tente et met à mal d’autres âmes.



En outre, l’humble servante du Christ dit que les autres démons qui faisaient partie du dernier chœur sont semblables à ces démons introduits dans les âmes ; ils se tiennent parmi nous dans le monde, il ne tente pas les âmes mais ils torturent les démons introduits dans les âmes dont les tentations et les suggestions n’ont pu vaincre ces âmes, et cela procède de la justice divine.



Car à chaque fois qu’un démon introduit dans une âme tente cette âme et ne peut la dominer ni l’inciter à pécher, ce démon est particulièrement torturé, en plus des autres tortures générales.



Cette sainte choisie par Dieu et très aimée de Lui dit aussi à son Père Spirituel qui lui demandait (en invoquant l’obéïssance) si elle reconnaissait les démons et les différenciait les uns des autres, tant ceux qui chutèrent du dernier chœur que ceux des autres chœurs, qu’elle reconnaissait les esprits malins à leur fourberie, à leur perfidie et à leur malignité très différentes de celles des autres esprits, car elle voyait et elle comprenait tout cela en regardant les démons, les tentations, et les assauts qu’ils infligeaient souvent en grand nombre à la sainte et à d’autres personnes.



DE LA NECESSITE DE PRONONCER LE NOM DE JESUS :



Ensuite, la sainte humble servante du Christ dit que, quand ceux qui sont dans ce monde prononcent le nom très saint de Jésus avec dévotion, tous les démons, tant ceux de l’enfer, que ceux qui se trouvent dans les airs ou parmi nous dans ce monde, sont contraints de s’agenouiller, non de leur propre volonté mais bien malgré eux. C’est pourquoi il arriva plusieurs fois que, tandis que le Père spirituel de la petite servante aimée de Dieu parlait avec elle de spiritualité, elle vint à prononcer le nom très saint de Jésus. Plusieurs démons que la sainte voyait sous diverses apparences embrassaient terre avec une grande révérence et plus la personne qui prononce le nom très saint de Jésus vit dans une grande perfection en exerçant une grande charité, plus la peine et les tourments qu’éprouvent les misérables démons sont grands.

Aussi, quand de malheureux pêcheurs blasphèment ce nom très saint ou le prononcent à mauvais escient, comme les démons sont contraints de manifester la révérence susdite, ils s’inclinent, bien que ce soit malgré eux, mais ils ne sont pas aussi aflligés que quand on loue et bénit le nom de Jésus. Mais, évidemment, quand on blasphème ce nom très saint, les démons sont en liesse et se réjouissent de ce péché de blasphème et ainsi, à part égales, ils sont réjouis et aflligés parce qu’ils sont obligés de révérer ce nom très saint, comme il est dit. Et quand on prononce le nom de Dieu, du Saint Esprit, de la très sainte Trinité ou le nom de la très glorieuse Vierge Marie ou encore le nom du Christ, les misérables démons ne montrent pas la même révérence qu’à l’invocation du nom de Jésus ; néanmoins, à l’appel des noms susdits, ils sont saisis d’effroi et complètement épouvantés. Et, à chaque fois que l’on prononce le nom très saint de Jésus, soit à mauvais escient, soit par blasphème, soit par parjure, tous les esprits glorieux qui se trouvent dans la partie angélique ou humaine s’agenouillent avec une grande révérence, non avec cette joie remarquable qu’ils éprouvent quand on le loue et qu’on le bénit, mais cependant avec la plus grande révérence à cause de la crainte très sainte que ce nom très saint inspire et de sa noblesse.



Puisqu’ils sont dans la béatitude, ils ne peuvent s’affliger de rien, mais il ne se réjouissent pas autant quand le nom de Jésus est blasphémé ou prononcé à mauvais escient que quand il est loué et béni, surtout par des personnes dignes de le faire et agréable à Dieu. De la même manière, quand on prononce les autres noms de Dieu et de la Vierge glorieuse, les esprits glorieux, tant angéliques qu’humains, en rendent gloire dans leur patrie, selon les mérites de ceux qui prononcent ces noms saints. Et, pour cette raison, à chaque fois que la sainte ou une autre personne en sa présence prononçait le nom très saint de Jésus, l’ange glorieux que la sainte voyait continuellement, comme il est dit plus haut, dans un tourbillon d’allégresse et avec un aspect réjoui, s’inclinait avec révérence, avec tant de bienveillance que la sainte servante du Christ, en le voyant, sentait l’amour divin l’enflammer toute entière. Puis la sainte petite servante du Christ dit à propos des âmes endurcies par le péché mortel pendant leur vie, que les esprits malins pèsent sur elles et les dominent par des stratagèmes divers et en prenant diverses apparences suivant l’importance et le nombre de leurs péchés. Mais quand lesdites âmes manifestent leur contrition et se confessent de leurs péchés, les démons ne les dominent plus ni ne pèsent sur elles, mais ils les entourent de près pour les tenter afin d’entrer en elles, coûte que coûte par leurs suggestions, et, par leurs tentations, ils leur donnent les plus grandes angoisses. Cependant, après s’être bien confessées, ces âmes ne peuvent plus être mises à mal par les esprits malins, parce que ceux-ci se trouvent affaiblis.
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MessageSujet: Suite de la vision de l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:40

II. SAINTE THERESE D’AVILA



Extrait de ses œuvres chapître XXXII.



Sainte thérèse d’Avila expose comment le Seigneur voulut la transporter en esprit dans un endroit de l’enfer qu’elle avait mérité par ses péchés. Elle raconte sommairement ce qui lui fut présenté alors.



Depuis longtemps déjà le Seigneur m’avait accordé un grand nombre des grâces dont j’ai parlé, et d’autres encore fort élevées, quand, un jour, étant en oraison, il sembla que je me trouvais subitement, sans savoir comment, transportée tout entière en enfer. Le Seigneur, je le compris, voulait me montrer la place que les démons m’y avaient préparée et que j’avais méritée par mes péchés. Cette vision dura très peu ; mais alors même que je vivrais de longues années, il me serait, je crois, impossible d’en perdre jamais le souvenir.



L’entrée me parut semblable à une ruelle très longue et très étroite, ou encore à un four extrêmement bas, obscur et resserré. Le fond était encore comme une eau fangeuse, très sale, infecte et remplie de reptiles venimeux. A l’extrémité se trouvait une cavité creusée dans une muraille en forme d’alcôve où je me vis placée très à l’étroit. Tout cela était délicieux à la vue, en comparaison de ce que je sentis alors ; car je suis loin d’en avoir fait une description suffisante.



Quant à la souffrance que j’endurai dans ce réduit, il me semble impossible d’en donner la moindre idée ; on ne saurait jamais la comprendre. Je sentis dans mon âme un feu dont je suis impuissante à décrire la nature, tandis que mon corps passait par des tourments intolérables. J’avais cependant enduré dans ma vie de souffrances bien cruelles ; et, de l’aveu des médecins, ce sont les plus grandes dont on puisse être affligé ici bas, car tous les nerfs s’étaient contractés quand je fus percluse de mes membres. J’avais eu aussi à supporter toutes sortes d’autres maux dont quelques-uns, je l’ai dit, venaient du démon. Mais tout cela n’est rien en comparaison de ce que je souffris dans ce cachot. De plus, je voyais que ce tourment devait être sans fin et sans relâche. Et cependant toutes ces souffrances ne sont rien encore auprès de l’agonie de l’âme. Elle éprouve une oppression, une angoisse, une affliction si sensible, une peine si désespérée et si profonde, que je ne saurais l’exprimer. Si je dis que l‘on vous arrache continuellement l’âme, c’est peu, car dans ce cas, c’est un autre qui semble vous ôter la vie. Je ne saurais, je l’avoue, donner une idée ce feu intérieur et de ce désespoir qui s’ajoutent à des tourments et à des douleurs si terribles. Je ne voyais pas qui me les faisait endurer, mais je me sentais, ce semble, brûler et hacher en morceaux. Je le répète, ce qu’il y a de plus affreux, c’est ce feu intérieur et ce désespoir de l’âme.



Dans ce lieu si infect d’où le moindre espoir de consolation est à jamais banni, il est impossible de s’asseoir ou de se coucher ; l’espace manque ; j’y étais enfermée ; j’y étais enfermée comme dans un trou pratiqué dans la muraille ; les parois elles-mêmes, objet d’horreur pour la vue, vous accablent de tout leur poids ; là tout vous étouffe ; il n’y a point de lumière, mais les ténèbres les plus épaisses. Et cependant, chose que je ne saurais comprendre , malgré ce manque de lumière, on aperçoit tout ce qui peut être un tourment pour la vue.



Le Seigneur ne voulut pour lors me montrer rien plus de l’enfer. Il m’a donné, depuis, une vision de choses épouvantables et de châtiments infligés à certains vices ; ces tortures me paraissaient beaucoup plus horribles à la vue.



Mais, comme je n’en souffrais pas la peine, j’en fus moins effrayée. Dans la vision précédente, au contraire, le Seigneur m’avait fait éprouver véritablement en esprit ces tourments et ses angoisses, comme si mon corps les avait endurés. Je ne sais comment cela se fit, mais je compris bien que c’était une grande grâce et que le Seigneur voulait me faire voir de mes propres yeux l’abîme d’où sa miséricorde m’avait délivrée. Entendre parler de l’enfer, ce n’est rien. Ce que j’avais médité sur les divers tourments qu’on y endure, bien que ce fût rarement, car la voie de la crainte ne convenait pas à mon âme, ce que j’avais considéré sur les déchirements causés par les démons, ce que j’avais lu enfin de divers autres châtiments, tout cela n’est rien auprès de ce supplice. Ce sont deux choses absolument différentes. Elles sont entre elles comme le tableau et l’objet qu’il représente ; et la torture du feu de ce monde est bien peu de chose en comparaison du feu de l’enfer. Aussi, je fus épouvantée ; malgré les six ans environ écoulés depuis lors, ma terreur est telle en écrivant ces lignes qu’il me semble que mon sang se glace dans mes veines ici même où je me trouve. Aussi, chaque fois que je me rappelle ce souvenir au milieu de mes travaux et de mes peines, toutes les souffrances d’ici-bas ne sont plus rien à mes yeux ; il me semble même que, sous un certain rapport, nous nous plaignons sans motif. Je ne crains pas de le redire, c’est là une des grâces les plus insignes que le Seigneur m’ait accordées. Elle a produit en moi le plus grand profit. Elle m’a ôté la crainte des tribulations et des contradictions de la vie, elle m’a donné le courage de les supporter ; et elle m’a stimulée à remercier le Seigneur de m’avoir délivrée, comme j’ai tout lieu de le croire maintenant, de ces tourments si longs et si terribles.



Depuis lors, je le répète, tout me paraît facile en comparaison d’un seul instant de ces tortures que j’endurai alors. Je m’étonne même qu’après avoir lu souvent des livres où l’on donne quelque aperçu des peines de l’enfer, je ne les aie point redoutées comme elles le méritent et ne m’en soit pas fait une idée exacte. Où étais-je donc ? Comment pouvais-je trouver quelque repos dans ce qui m’entraînait à un si terrible séjour ? O mon Dieu, soyez à jamais béni ! Comme on voit bien que vous m’aimez beaucoup plus que je ne m’aime moi-même ! Que de foi, ô Seigneur, ne m’avez-vous pas délivrée d’une si horrible prison ! Que de fois j’y retournais moi-même contre votre volonté !



Cette vision m’a procuré, en outre, une douleur immense de la perte de tant d’âmes et en particulier de ces luthériens qui étaient déjà par le baptême membres de l’église. Elle m’a procuré aussi les désirs les plus ardents d’être utile aux âmes. Il me semble en vérité que, pour en délivrer une seule de si horribles tourments, je souffrirais très volontiers mille fois la mort. Voici en effet ce que je pense. Quand nous voyons quelqu’un et surtout une personne amie au milieu de grandes épreuves et de grandes douleurs, il semble que nous sommes naturellement touchés de compassion ; et si ses souffrances sont intenses, nous les ressentons très vivement. Mais la vue d’une âme condamnée pour l’éternité au supplice des supplices, qui donc la pourrait souffrir ? Il n’y a pas de cœur qui n’en serait brisé de douleur. Nous sommes émus de la plus tendre compassion pour les maux d’ici-bas, et cependant nous savons qu’ils sont un terme et finissent avec la vie. Ne le serions-nous pas davantage pour des supplices qui doivent durer toujours ? Je ne sais comment nous pouvons vivre en repos quand nous voyons tant d’âmes que le démon entraîne avec lui en enfer.



Cela enfin me fait désirer ardemment que dans l’affaire si importante du salut nous ne soyons satisfaits qu’à la condition de faire tout, oui, tout ce qui dépend de nous. Dieu veuille nous donner la grâce de réaliser ce dessein !



III. ANNE-CATHERINE EMMERICH



VISIONS
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MessageSujet: Suite de la vision de l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:41

FRAGMENTS SUR LA DESCENTE AUX ENFERS



Ma méditation se porta alors sur l’âme du Rédempteur, et j’eus une vision de sa descente aux enfers ; mais ce tableau était si riche en détails, que je n’ai pu en retenir qu’une faible partie : je vais la raconter du mieux que je pourrai.



Lorsque Jésus rendit sa très sainte âme en poussant un grand cri, je la vis, semblable à une forme lumineuse, pénétrer dans la terre au pied de la croix ; plusieurs anges, parmi lesquels étaient Gabriel, l’accompagnaient. Je vis sa divinité rester unie à son âme aussi bien qu’à son corps suspendu sur la croix : je ne saurais dire comment cela se faisait. Le lieu où entra l’âme de Jésus était divisé en trois parties ; c’était comme trois mondes ; il me sembla qu’ils étaient de forme ronde, et qu’ils étaient séparés les uns des autres par des sphères qui les environnaient.



Devant les limbes était un espace plus clair et plus serein. C’est là que je vois entrer les âmes délivrées du purgatoire, avant qu’elles soient conduites au ciel. Les limbes où se trouvaient ceux qui soupiraient après la rédemption étaient entourés d’une sphère grisâtre, nébuleuse et divisée en plusieurs cercles. Le Sauveur resplendissant de lumière et porté par les anges comme en triomphe, passa entre deux des ces cercles, dont celui de gauche renfermait les patriarches antérieurs à Abraham ; celui de droite, les âmes des justes qui avaient vécu depuis Abraham jusqu’à Saint Jean Baptiste. Ils ne reconnurent pas encore le Rédempteur, mais ils furent tous remplis d’espérance, et leur désir devint plus ardent ; les lieux étroits où ils demeuraient dans l’attente parurent se dilater : eux-mêmes furent rafraîchis par un souffle d’air, un rayon de lumière, une rosée de la rédemption qui passa avec la rapidité d’un vent impétueux. Le Sauveur pénétra entre ces deux cercles dans un lieu enveloppé de brouillards, où se trouvaient Adam et Eve. Il leur adressa la parole, et ils l’adorèrent avec un ravissement inexprimable.



Alors Jésus, au cortège duquel s’étaient joints nos premiers parents , entra dans les limbes des patriarches qui avaient vécu avant Abraham. C’était comme un purgatoire ; car il y avait de mauvais esprits qui tourmentaient quelques-unes de ces âmes.



Les anges frappèrent et ordonnèrent d’ouvrir : il y avait une entrée, car on pouvait y pénétrer et une porte, car on ne pouvait en sortir à son gré ; il était nécessaire de frapper à la porte, parce qu’on devait annoncer son arrivée. Il me sembla que les anges criaient : « Ouvrez, ouvrez les portes ! » Et Jésus entra en triomphe. Les mauvais anges reculèrent devant lui en criant : « Que nous veux-tu ? Que viens-tu faire ici ? Veux-tu aussi nous crucifier ? » Les anges les enchaînèrent et les chassèrent devant eux. Les âmes qui habitaient cette partie des limbes n’avaient qu’une notion vague de Jésus ; il se découvrit à elles, et ces âmes le glorifièrent.
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MessageSujet: suite de la vision de l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:42

L’âme du Seigneur se rendit ensuite vers le cercle de droite, où étaient les limbes proprement dits ; il y trouva l’âme du bon larron, que les anges portaient dans le sein d’Abraham, et celle du mauvais larron qui descendait au fond des enfers, poussée par les démons. L’âme de Jésus leur adressa quelques paroles, puis, entourée des anges, des âmes délivrées et des mauvais esprits enchaînés, elle pénétra dans le sein d’Abraham.



Ce lieu me parut situé au-dessus de l’autre. Les démons ne voulaient pas y entrer ; mais ils furent contraints par les anges d’y pénétrer. Tous les saints Israélites se trouvaient dans ce lieu ; à gauche c’étaient les patriarches, Moïse, les juges et les rois ;à droite les prophètes et les ancêtres de Jésus avec leurs parents jusqu’à Joachim, Anne, Joseph, Zacharie, Elisabeth et Jean. Il n’y avait pas de mauvais esprits dans cette partie des limbes , et on n’y éprouvait aucune peine, si ce n’est le désir ardent de voir l’accomplissement de la promesse. Maintenant le désir était satisfait, et toutes ces âmes éprouvaient un bonheur indicible à saluer leur Rédempteur et à lui offrir leurs adorations. Beaucoup d’entre elles reçurent l’ordre de revenir sur la terre, et de reprendre leurs corps, afin de rendre témoignage au Sauveur. Ce fut alors qu’on vit à Jérusalem tant de morts sortir de leurs tombeaux. Et après avoir ainsi rendu témoignage au Seigneur, ces âmes quittèrent de nouveau leur corps.



Je vis ensuite le cortège triomphal du Seigneur pénétrer dans une sphère plus profonde, où se trouvaient, comme dans un purgatoire, les vieux païens qui avaient pressenti la vérité et avaient désiré la connaître. Comme ils n’avaient pas abandonné leurs idoles, les mauvais esprits étaient répandus parmi eux. Je vis les démons contraints d’avouer leur fraude, et les âmes adorer le Seigneur avec une joie touchante. Là encore les démons furent enchaînés et chassés. Je vis aussi le Rédempteur traverser plusieurs autres parties des limbes et délivrer les âmes qui s’y trouvaient ; mais mes souffrances ne me permettent pas de tout raconter.



Je le vis enfin, comme un juge sévère, s’approcher de l’enfer qui était au fond de l’abîme. L’enfer m’apparut sous la forme d’une voûte immense taillée dans le roc, et d’un aspect épouvantable : les ténèbres y régnaient partout et l’on n’y voyait qu’une lueur très faible comme d’un reflet métallique. On apercevait à l’entrée d’énormes portes noires dont la seule vue faisait frémir. Les portes furent enfoncées : un hurlement d’horreur se fit entendre et l’horrible monde des ténèbres apparut.



Le séjour des bienheureux m’apparaît ordinairement sous la forme de la céleste Jérusalem, comme une ville composée de châteaux magnifiques, placés au milieu de jardins pleins de fleurs et de fruits merveilleux et dont la beauté varie suivant les degrés de béatitude de ceux des habitants. Je vis de même l’enfer sous la forme d’un assemblage d’hommes demeurant dans des maisons au milieu des champs. Mais tandis que dans le séjour des bienheureux, tout est ordonné selon les lois de la béatitude parfaite, d’une harmonie éternelle et de la paix infinie ; dans l’enfer, au contraire, tout est désordonné, car il n’y règne que la discorde, la haine et le désespoir.

Dans le ciel, ce sont des édifices admirablement beaux et transparents, séjour du bonheur et de l’adoration, avec des jardins remplis de fruits merveilleux, qui sont la nourriture des élus.

Dans l’enfer, ce sont d’affreuses cavernes où règnent que la discorde, la haine et le désespoir. Dans le ciel, ce sont des édifices admirablement beaux et transparents, séjour du bonheur et de l’adoration, avec des jardins remplis de fruits merveilleux, qui sont la nourriture des élus. Dans l’enfer, ce sont d’affreuses cavernes où règnent les ténèbres, séjour du désespoir et de la malédiction, ce sont des déserts, des marais pleins de tout ce qui peut exciter le dégoût et l’horreur. Ici la discorde haineuse des réprouvés, là l’union bienheureuse des saints. Ici tous les genres de perversité et de mensonge sont punis par un nombre infini de tourments ; tout y est désolation, sauf la pensée que chacun doit, selon la justice divine, moissonner ce qu’il a semé par ses péchés : on y voit l’essence infernale du péché démasqué, de ce serpent qui dévore ceux qui l’ont nourri dans leur sein. Tout cela peut se comprendre ; mais il est impossible d’exprimer tous les détails.
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Angélique
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MessageSujet: Suite de la vision de l'enfer   Plusieurs saintes qui ont vu l'enfer EmptyLun 03 Mar 2008, 17:44

Lorsque les anges eurent ouvert les portes, ce fut comme un chaos de plaintes, d’imprécations, de hurlements et d’injures. Les anges renversèrent des armées entières de démons. Tous furent contraints de reconnaître et d’adorer Jésus, et ce fut pour eux un cruel supplice. La plupart furent enchaînés. Au milieu de l’enfer était un abîme de ténèbres ; Lucifer y fut jeté chargé de chaînes, et de noires vapeurs s’étendirent autour de lui. J’appris que Lucifer doit être déchaîné pour un temps, 50 ou 60 ans avant l’an 2000, si je ne me trompe. Quelques démons doivent être déchaînés de temps en temps pour punir et tenter le monde. Je crois que quelques-uns l’ont été de nos jours, d’autres le seront bientôt après.



Je vis ensuite des troupes innombrables d’âmes rachetées sortir du purgatoire et des limbes, et accompagner Jésus dans le paradis, où l’âme du bon larron vit le Seigneur, selon sa promesse. J’ai vu le Rédempteur en différents endroits et jusque dans la mer ; il semblait sanctifier et délivrer toute la création. Je vis aussi son âme dans le tombeau d’Adam sous le Calvaire : les âmes de nos premiers parents vinrent l’y trouver, et il s’entretint avec elles. Avec elles il visita les tombeaux de plusieurs prophètes dont les âmes vinrent se joindre à lui près de leurs ossements. Partout les mauvais esprits fuyaient devant lui et se précipitaient dans l’abîme. Puis, avec cette troupe d’élus dont David et plusieurs prophètes faisaient partie, je le vis se rendre en plusieurs lieux témoins de ses miracles ou de ses souffrances, leur expliquer les évènements figuratifs qui étaient arrivés durant leur vie, et appliquer à ces âmes les mérites de leur accomplissement. J’étais singulièrement touchée de voir l’âme du Seigneur, inondée de lumière et entourée de ces bienheureux, traverser la terre, les rochers, les airs et les eaux.



Voilà tout ce que je me rappelle de mes visions sur la descente de Jésus aux enfers et sur la délivrance des âmes des justes. Mais, outre cette vision d’un fait accompli dans le temps, je vis une image de la miséricorde éternelle qu’il exerce envers toutes les âmes. Chaque année, au jour où l’Eglise célèbre cet évènement, il jette un regard libérateur dans le purgatoire ; aujourd’hui même, au moment où j’ai eu cette vision, il a délivré quelques-unes des âmes qui l’avaient outragé lors de son crucifiement.



J’ai vu aujourd’hui la délivrance de beaucoup d’âmes qui me sont en partie connues, mais que je nomme pas.



La descente de Jésus aux enfers est l’accomplissement de plusieurs figures des temps anciens : elle est en même temps un symbole qui s’accomplit par le rachat de toutes les âmes élues. Elle est aussi la plantation d’un arbre de grâces destiné à communiquer ses mériter aux âmes en souffrance, et la rédemption continuelle de ces âmes est le fruit que porte cet arbre dans le jardin spirituel de l’Eglise.



L’Eglise militante doit cultiver cet arbre précieux et en recueillir les fruits, pour soulager l’Eglise souffrante, qui ne peut rien faire pour elle-même. Il en est ainsi de tous les mérites du Christ. Il faut travailler avec lui pour y avoir part. Nous devons manger notre pain à la sueur de notre front. Tout ce que Notre Seigneur a fait pour nous dans le temps, porte des fruits éternels ; mais nous devons les recueillir nous-mêmes dans le temps, afin de pouvoir en jouir dans l’éternité. L’Eglise est un père de famille accompli ; son année est le jardin qui produit dans le temps tous les fruits éternels.



Il y a dans un an assez de tout pour tous. Malheur aux jardiniers paresseux et infidèles, s’ils laissent se perdre une grâce qui aurait pu guérir un malade, fortifier un faible, rassasier un affamé ! Ils rendront compte au Père de famille du plus petit brin d’herbe, au jour du jugement.



IV. SŒUR LUCIE :



MEMOIRES



VISION DE L’ENFER



Le secret comprend trois choses distinctes, et j’en dévoilerai deux.



La première fut la vision de l’enfer. Notre Dame nous montra une grande mer de feu, qui paraissait se trouver sous la terre et, plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s’ils étaient des braises transparentes, noires ou bronzées, avec une forme humaine. Elles flottaient dans cet incendie, soulevées par les flammes, qui sortaient d’elles-mêmes avec des nuages de fumée. Elles retombaient de tous côtés, comme les étincelles retombent dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. Les démons se distinguaient par leurs formes horribles et dégoûtantes d’animaux épouvantables et inconnus, mais transparents et noirs. Cette vision ne dura qu’un moment, grâce à notre Mère du ciel, qui, à la première apparition, nous avait promis de nous emmener au ciel. S’il n’en avait pas été ainsi, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur.



Ensuite nous levâmes les yeux vers Notre-Dame qui nous dit avec bonté et tristesse :

Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon cœur immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix.

La guerre va finir. Mais si on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI en commencera une autre plus grande. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père.



Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis.



Si l’on entend mes demandes la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise.



Les bons seront martyrisés, le Saint Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint Père me consacrera la Russie, qui se convertira et il sera concédé au monde un certain temps de paix.



FORTE IMPRESSION POUR JACINTHE :



Excellence, je vous ai déjà dit, dans les notes que je vous ai envoyées, après avoir lu le livre sur Jacinthe, qu’elle était très impressionnée par certaines choses révélées dans le secret. Il en était réellement ainsi. La vision de l’enfer l’avait horrifiée à un tel point que toutes les pénitences et les mortifications lui semblaient être insuffisantes pour arriver à préserver quelques âmes de l’enfer.



Eh bien, maintenant, je vais déjà répondre à la seconde question qui m’a été adressée de plusieurs côtés.



Comment se fait-il que Jacinthe, si petite, ait pu être possédée d’un tel esprit de mortification et de pénitence ?



Il me semble que ce fut, d’abord, par une grâce spéciale que Dieu a voulu lui accorder par l’intermédiaire du Cœur immaculé de Marie, mais aussi, parce qu’elle a vu l’enfer et le malheur des âmes qui y tombent.



Certaines personnes, même pieuses, n’aiment pas parler aux enfants de l’enfer, afin de ne pas les effrayer. Mais Dieu n’a pas hésité à le montrer à trois enfants, dont l’une avait à peine six ans et il savait bien qu’elle en serait horrifiée, au point de se consumer de frayeur, j’ose le dire.

Jacinthe s’asseyait souvent par terre ou sur quelque pierre et, pensive, commençait à dire : « Oh l’enfer ! oh l’enfer ! Que j’ai pitié des âmes qui vont en enfer ! Et les personnes qui sont là, vivantes, à brûler comme du bois dans le feu ! » Et, à demi tremblante, elle s’agenouillait, les mains jointes, pour redire la prière que Notre Dame nous avait apprise : «O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Paradis toutes les âmes surtout celles qui en ont le plus besoin ».



Maintenant, Votre Excellence comprendra pourquoi j’ai conservé l’impression que les dernières paroles de cette prière se rapportent aux âmes qui se trouvent dans un plus grand ou plus imminent danger de damnation. Et Jacinthe demeurait ainsi pendant longtemps agenouillée, répétant la même prière. De temps en temps, elle m’appelait ou appelait son frère (comme si elle s’éveillait d’un songe) : « François, François, vous priez avec moi ? Il faut beaucoup prier pour sauver les âmes de l’enfer ! Il y a tant qui vont là-bas ! tant ! » D’autres fois, elle demandait : « Comment se fait-il que Notre Dame ne montre pas l’enfer aux pécheurs ? S’ils le voyaient, ils ne pécheraient plus, pour ne pas y aller. Tu dois dire à cette Dame de montrer l’enfer à tous ces gens (elle voulait parler de ceux qui se trouvaient à la Cova da Iria au moment de l’Apparition). Tu verras qu’ils se convertiront ! » Après, un peu mécontente, elle me demandait : «Pourquoi n’as-tu pas dit à Notre Dame de montrer l’enfer à ces gens ? »



- J’ai oublié, répondai-je.

- Moi aussi, j’ai oublié ! disait-elle d’un air triste.

Quelquefois, elle demandait encore :

- « Quels péchés ces gens commettent-ils pour aller en enfer ? »

- Je ne sais pas. Peut-être le péché de ne pas aller à la messe le dimanche, de voler, de dire de vilaines paroles, de maudire, de jurer.

- Et ainsi, pour une seule parole, ils vont en enfer ?

- Oui, car c’est un péché.

- Qu’est ce que cela leur coûterait de se taire et d’aller à la messe ! Quelle piété me font les pécheurs ! Ah ! si je pouvais leur montrer l’enfer !



Quelquefois, soudainement, elle s’accrochait à moi et disait : « Je vais aller au ciel. Mais toi qui vas rester ici, si Notre Dame le permet, dis à tous ces gens comment est l’enfer, afin qu’ils ne commettent plus de péchés et qu’ils n’y aillent pas ».



D’autres fois, après avoir réfléchi un moment, elle disait :

- Tant de monde qui tombe en enfer ! Tant de monde en enfer !

Afin de la rassurer, je lui disais :

- N’aie pas peur ! Tu iras au ciel.

- Oui j’irai, disait-elle paisiblement, mais je voudrais que tous ces gens y aillent aussi !



Lorsque, par mortification, elle ne voulait pas manger, je lui disais :

- Jacinthe, allons, mange maintenant.

- Non ! J’offre ce sacrifice pour les pécheurs qui mangent trop.



Quand, déjà malade, elle allait à la messe un jour de semaine, je lui disais :

- Jacinthe, ne viens pas, tu n’en as pas la force ; aujourd’hui ce n’est pas dimanche.

- Peu importe, j’y vais pour les pécheurs qui n’y vont même pas le dimanche.



S’il lui arrivait d’entendre une de ces paroles trop libres que certaines personnes se font gloire de prononcer, elle se couvrait la figure de ses mains et disait : « « O mon Dieu ! ces gens ne savent pas qu’en disant ces choses, ils risquent d’aller en enfer ? Pardonnez-leur, mon Jésus, et convertissez-les. Certainement, ils ne savent pas que cela offense Dieu. Quelle pitié, mon Jésus ! Je prie pour eux ». Et elle répétait alors la prière enseignée par Notre Dame : « O mon Jésus, pardonnez-nous, etc ».



REGARD RETROSPECTIF DE LUCIE :



Ici, Excellence, il me vient à l’esprit une réflexion. Quelquefois on m’a demandé si Notre-Dame, à l’une des apparitions nous avait indiqué quelle sorte de péchés offensait davantage Dieu.



D’après ce que l’on dit, Jacinthe, à Lisbonne, a nommé le péché de chair.



Comme c’était une des questions qu’elle me posait quelquefois, je pense maintenant qu’elle l’a peut-être aussi posée à Notre Dame, à Lisbonne, et que Celle-ci le lui a indiqué.





SAINTE FAUSTINE KOWALSKA :

VISION DE L’ENFER





Sainte Faustine Kowalska a visité l’enfer :



Elle nous dit : « J’ai vu beaucoup d’âmes qui étaient dans les gouffres de l’enfer pour n’avoir pas su garder le silence.



Elles me l’ont dit elles-mêmes, lorsque je les questionnais pour savoir ce qui avait cause leur perte. C’était des âmes religieuses. »



Sainte Faustine nous dit encore dans son Petit Journal :



« Aujourd’hui j’ai été dans les gouffres de l’enfer, introduite par un ange.



C’est un lieu de grands supplices et son étendue est terriblement grande.



Genres de supplices que j’ai vus :



Le premier supplice qui fait l’enfer, c’est la perte de Dieu ; Le deuxième – les perpétuels remords ; le troisième – Le sort des damnés ne changera jamais ; le quatrième supplice – c’est le feu qui va pénétrer l’âme sans la détruire, c’est un terrible supplice, car c’est un feu purement spirituel, allumé par la colère de Dieu ; le cinquième supplice – ce sont les ténèbres continuelles , une terrible odeur étouffante et malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient tout le mal des autres et le leur ; Le sixième supplice c’est la continuelle compagnie de Satan ;

Le septième supplice – un désespoir terrible, la haine de Dieu, les malédictions, les blasphèmes.



Ce sont des supplices que tous les damnés souffrent ensemble, mais ce n’est pas la fin des supplices.



Il y a des supplices qui sont destinés aux âmes en particulier.



Ce sont les souffrances des sens.

Chaque âme est tourmentée d’une façon terrible et indescriptible par ce en quoi ont consisté ses péchés.



Il y a de terribles cachots, des gouffres de tortures où chaque supplice diffère de l’autre. »



Je serai morte a dit Sainte Faustine à la vue de ces terribles souffrances, si la toute puissance de Dieu ne m’avait soutenue.



Sainte Faustine nous dit encore : Que chaque pêcheur sache : Il sera torturé durant toute l’éternité par les sens qu’il a employés pour pécher.



J’écris cela sur l’ordre de Dieu pour qu’aucune âme ne puisse s’excuser disant qu’il n’y a pas d’enfer, ou que personne n’y a été et ne sait comment c’est.



Moi, Sœur Faustine, par ordre de Dieu, j’ai été dans les gouffres de l’enfer, pour en parler aux âmes et témoigner que l’enfer existe.



J’ai l’ordre de Dieu de le laisser par écrit.



Les démons ressentaient une grande haine envers moi, mais l’ordre de Dieu les obligeait à m’obéir.



Ce que j’ai écrit est un faible reflet des choses que j’ai vues.



J’ai remarquée une chose : Qu’il y a là-bas beaucoup d’âmes qui doutaient que l’enfer existe.



Quand je suis revenue à moi, je ne pouvais pas apaiser ma terreur de ce que les âmes y souffrent si terriblement, c’est pourquoi je prie encore plus ardemment pour la conversion des pécheurs, sans cesse j’appelle la miséricorde divine sur eux.
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