Coeurs unis en Jésus et Marie
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 Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie

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MessageSujet: Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie   Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie EmptySam 05 Jan 2008, 16:42

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,1-12

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d'Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant.
Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Et merci pour l'ancienne barre des tâches qui es revenue!
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MessageSujet: Re: Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie   Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie EmptyDim 06 Jan 2008, 10:00

Like a Star @ heaven Bonne fête de l'Epiphanie.
La venue des Mages!Que de symboles!L'historicité de cet épisode extraordinaire est confirmée par les magnifiques récits d'Anne-Catherine Emmerich.Plus tard,lors de sa vie cachée, Jésus ira rendre hommage et retrouvera ceux qui l'ont vénéré à Bethléem.(dans l'actuel Iran).
Comme le dit la première lecture donnant l'oracle d'Isaïe,les Paiens viennent Lui rendre hommage.Avant même que le Verbe incarné ouvre la bouche,les nations paiennes sont là pour adorer.Dès le début,les murailles du Judaïsme sont ouvertes!
Le symbole des trois qui se réunissent est évidemment celui de la Sainte Trinité.Les Trois en Un affichent leur présence.Symbole que l'on retrouve dans l'Etoile.On a pensé à une comète,mais les recherches historiques et scientifiques montrent qu'en l'an moins sept,il s'est agit de la conjonction des trois planètes les plus brillantes venues se superposer.Là encore,elles sont l'image de la Sainte Trinité.
[Dans une exégèse particulière qui ne veut pas s'imposer,on pourrait voir une correspondance allégorique entre les trois planètes et les trois personnes:Jupiter dont l'ethymologie serait Yo-pater signifierait le Père.Vénus qui recoupe la féminité et la lumière s'accorderait à l'image de l'Esprit.La mystérieuse Mars,figure masculine,jadis habitable,aujourd'hui désertique,pourrait signifier le Fils]
Encore,dans cet Evangile,on peut remarquer que l'on ne dit plus "la crèche" mais"la maison".La Sainte famille,qui n'était pas misérable,a dû se trouver un gite.Mais il y a un grand absent:St Joseph.Les Mages adorent Jésus et vénèrent Marie.On a déjà dit que la grandeur de St Joseph consiste à s'effacer pour laisser place au vrai Père.
Enfin le symbole des trois cadeaux est connu:l'or pour la royauté de Jésus,l'encens pour sa divinité,et la myrre pour l'amertume de sa Passion.
On ne peut qu'admirer la foi des mages qui ont cru aux Ecritures,sans preuves et à leur "science du ciel",à l'époque,à travers laquelle Dieu leur a parlé!
Je vous recommande vivement le DVD du film de l'année dernière:"La Nativité"où tout celà est montré avec talent.
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johan
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johan


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MessageSujet: Re: Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie   Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie EmptyLun 07 Jan 2008, 10:55

king voici l'homelie du Pape
Citation :
ROME, Dimanche 6 janvier 2008 (ZENIT.org)
- « Nous avons tous besoin du courage des Mages », déclare Benoît XVI.
Ce courage est particulièrement nécessaire pour « adopter un style de
vie sobre », s'engager « pour une distribution équitable des
richesses », et « instaurer un ordre de développement juste et
durable », souligne-t-il. Le pape a présidé la messe de
l'Epiphanie du Seigneur, en la basilique Saint-Pierre, en présence de
milliers de fidèles, ce dimanche matin. Benoît XVI a souligné
le « courage des Mages qui ont entrepris un long
voyage en suivant une étoile et qui ont su s'agenouiller devant un
enfant et lui offrir des dons précieux », et il a ajouté : « Nous avons
tous besoin de ce courage, ancré dans une solide espérance ». Cette
arrivée des Mages venus d'Orient à Bethléem pour adorer le Messie
nouveau-né est « le signe de la manifestation du Roi universel aux
peuples et à tous les hommes qui cherchent la vérité ». C'est
le signe d'un mouvement opposé à l'épisode biblique de la Tour de
Babel, symbole de la confusion des langues et de la dispersion de
l'humanité sur la terre, expliquait encore le pape en disant : « De la
confusion à la compréhension, de la dispersion à la réconciliation.
Nous percevons un lien entre l'Epiphanie et la Pentecôte : si la
Nativité du Christ qui est le chef, est aussi la Nativité de l'Eglise,
son Corps, nous voyons dans les Mages les peuples qui s'agrègent au
Reste d'Israël, en annonçant à l'avance le grand signe de l' ‘Eglise
polyglotte', réalisée par l'Esprit Saint cinquante jours après la
Pâque ». Benoît
XVI invitait ainsi à avoir sur l'histoire un regard qui l'embrasse tout
entière « dans son ampleur », pour « admirer la beauté du dessein de
Dieu, projection dans l'histoire de son être Communion trinitaire,
Amour fidèle, et tenace, qui ne manque jamais à son Alliance de
génération en génération ». Or, ce mystère est, disait le
pape un « mystère de bénédiction qui veut atteindre tous les peuples et
tous les êtres humains afin qu'ils
puissent vivre en frères et sœurs, enfants de l'unique Père ». Ce mystère, qui s'est révélé dans le Christ « se réalise maintenant dans l'Eglise », a ajouté le pape. Mais
non sans obstacles, faisait observer Benoît XVI : « Il est contrecarré
par des élans de division et de domination, qui déchirent l'humanité à
cause du péché et du conflit des égoïsmes. L'Eglise est, pour toute
l'humanité, au service de ce ‘mystère' de bénédiction. Elle n'accomplit
pleinement sa mission que lorsqu'elle est le reflet de la lumière du
Christ Seigneur, et vient ainsi en aide aux peuples du monde sur le
chemin de la paix et du progrès authentique ». Or,
faisait encore observer le pape, l'Eglise est à la fois « sainte et
composée de pécheurs », et donc marquée par les tensions entre le
« déjà là » du salut accompli par le Christ et le « pas encore » de sa
réalisation dans l'histoire. Et ceci tandis qu'« une nuée épaisse
enveloppe les Nations ». « En
effet, on ne peut pas dire que la mondialisation soit synonyme d'ordre
mondial, au contraire. Les conflits pour la suprématie économique et
l'accaparement des ressources énergétiques, hydriques, et des matières
premières rendent difficile le travail de ceux qui, à tous les niveaux,
s'efforcent de construire un monde juste et solidaire ». On a
besoin, diagnostiquait Benoît XVI, « d'une espérance plus grande, qui
permette de préférer le bien commun de tous au luxe d'un petit nombre
et
à la misère de beaucoup ». « Cette grande espérance,
continuait le pape, ne peut venir que de Dieu (...). Pas n'importe quel
dieu, mais de ce Dieu qui possède un visage humain : le Dieu qui s'est
manifesté dans l'Enfant de Bethléem et dans le Crucifié-Ressuscité ». Benoît
XVI faisait en effet remarquer que lorsque manque la vraie espérance,
on « cherche le bonheur dans l'ivresse, le superflu, les excès, et l'on
se ruine soi-même et le monde ». Le courage des Mages, le
monde moderne en a besoin aussi, souligne le pape, pour mettre en œuvre
un développement équitable et durable. « La modération, a
souligné Benoît XVI, n'est alors plus seulement une règle ascétique,
mais aussi un chemin de salut pour l'humanité. Il est
désormais évident que c'est seulement si l'on adopte un style de vie
sobre, accompagné d'un engagement sérieux pour une distribution
équitable des richesses qu'il sera possible d'instaurer un ordre de
développement juste et durable. Pour cela on a besoin d'hommes qui
nourrissent une grande espérance et possèdent pour cela beaucoup de
courage ». Anita S. Bourdin
bonne fête de l'épiphanie à tous
Johan: kingkingking
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MessageSujet: Re: Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie   Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie EmptyLun 07 Jan 2008, 11:32

Like a Star @ heaven Merci à Johan.
C'est bien là un discours de pape,on dirait l'extrait d'un livre!
Pour préciser la réalité historique de la visite des mages,j'ai consulté les révélations privées D'A.C.Em et de Marie d'Agréda.La Sainte famille serait bien restée dans la grotte mais pas dans le sens préhistorique et rupestre que nous lui donnons...Il y a une porte...Ce serait plutôt une habitation troglodite.Selon Marie d'Agréda,les mages sont effectivement des rois et ils savent par le Saint Esprit que Marie est Vierge et que St Joseph n'est pas le Père biologique de Jésus:
Citation :
559. En sortant de Jérusalem, les mages virent de nouveau l'étoile, qui avait disparu à leurs yeux lorsqu’ils



(1) Matth., II, 5; Mich., V, 7. — (2) Matth., II, 7. — (3) Ibid., 8.



406



qu'ils y étaient entrés guidés par sa lumière. Ils arrivèrent à Bethléem, et à la grotte de la nativité, sur laquelle l'étoile s’arrêta (1); s'abaissant ensuite insensiblement et diminuant sou volume matériel, elle pénétra par la porte et se plaça sur la tète de l'enfant Jésus, qu'elle couvrit de ses rayons; après quoi elle s'éclipsa pour se dissoudre dans les éléments dont elle avait été formée. Le Seigneur avait déjà fait savoir l'arrivée des rois à notre grande Reine : et quand elle apprit qu'ils étaient proche de la grotte, elle en prévint sort saint époux Joseph, non afin qu'il s'écartât, mais afin qu'il se tînt à son côté, comme il fit. Et quoique le texte sacré de l'Écriture ne le porte pas, parce que c'était inutile pour l'exposition du mystère, comme il ne porte pas non plus beaucoup d'autres choses que les évangélistes ont passées sous silence, il est pourtant certain que saint Joseph se trouva présent quand les rois adorèrent l’ Enfant Jésus. Il n'était pas nécessaire de prendre des précautions à cet égard, car les mages étaient déjà informés que la mère du nouveau-né était vierge, que son très-saint fils était Dieu (2), et que saint Joseph n'était point son véritable père. Il est constant aussi que Dieu n'aurait pas appelé les rois pour l'adorer sans les avoir auparavant instruits d'une chose si essentielle, et prémunis contre l'erreur qui leur aurait fait croire qu'il était fils de Joseph, et d'une mère qui n'eùt pas été vierge. Ils venaient bien instruits de tout, et avec



(1) Matth., II, 9. — (2) Isa., VII, 14 ; IX, 6.



407



des sentiments proportionnés à des mystères si sublimes.

560. La divine Mère attendait les dévots et pieux rois avec l'Enfant-Dieu, qu'elle tenait dans ses bras elle apparaissait ornée d'une modestie et d'une beauté incomparables; et, à travers son humble pauvreté, on découvrait en elle des marques d'une majesté plus qu'humaine, dont le rayonnement perçait sur son visage. La splendeur de l'Enfant était beaucoup plus grande, et il rejaillissait de son adorable personne une si douce et si agréable lumière, que la grotte en devint un paradis. Les trois rois de l'Orient y entrèrent (1), et au premier aspect du Fils et de la Mère ils furent assez longtemps subjugués par l'admiration. Ensuite ils se prosternèrent, et dans cette posture ils adorèrent l'Enfant, le reconnaissant pour Dieu et homme véritable, et pour le Restaurateur du genre humain. Ils furent de nouveau éclairés intérieurement par la grâce divine et par la présence du très-doux Jésus; et alors ils virent la multitude des esprits angéliques qui, en qualité de serviteurs et de ministres du grand Roi des rois et du Seigneur des seigneurs (2), assistaient avec une sainte crainte et avec un très-profond respect. Après avoir rendu ce culte, ils se relevèrent et félicitèrent aussitôt leur Reine et la nôtre du bonheur qu'elle avait d'être Mère du Fils du Père éternel ; ils lui témoignèrent leur vénération en fléchissant le genou devant



(1) Matth., II, 9. — (2) Hebr., I, 14; Apoc., XIX, 16.



408



elle et ils demandèrent à lui baiser la main, comme on le pratiquait dans leurs royaumes envers les reines. La très-prudente Dame retira la sienne, et leur présenta celle du Rédempteur du inonde, en leur disant : « Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en lui de ce qu'il vous a choisis et appelés d'entre toutes les nations pour voir et pour connaître le Verbe incarné; c'est un bonheur que plusieurs rois et prophètes ont souhaité sans l'obtenir (1). Glorifions et louons son saint nom pour les sublimes mystères, et les grandes miséricordes dont il use envers son peuple ; baisons la terre qu'il sanctifie par sa présence réelle. »

561. Après le discours de l'auguste Marie, les trois rois se prosternèrent et adorèrent de nouveau l'Enfant-Jésus; ils reconnurent le grand bienfait qu'ils recevaient du Ciel, qui leur. faisait naître si heureusement le Soleil de justice pour dissiper leurs ténèbres (2). Ensuite ils s'adressèrent à saint Joseph, et le félicitèrent du bonheur qu'il avait d'être l'époux de la Mère de Dieu, admirant avec une sorte de compassion que les plus grands mystères du ciel et de la terre fussent cachés en une si extrême pauvreté. Et après avoir passé ainsi trois heures, ils demandèrent la permission à la sainte Vierge d'aller à la ville pour y chercher un logement, la grotte étant trop petite pour pouvoir y demeurer. Ils étaient accompagnés de plusieurs personnes, mais il n'y eut que les seuls



(1) Luc., X, 24. — (2) Malach., IV, 2 ; Luc., II, 78.



409



mages qui participassent aux effets de la lumière et de la grâce. Les autres, qui ne s'attachaient qu'à l'extérieur et qu'à l'état pauvre et méprisable de la mère et de son époux, ne connurent point le mystère; ils furent seulement surpris de l'étrangeté du spectacle. Enfin les rois prirent congé, et la très-pure Marie et Joseph restèrent seuls avec l'Enfant, glorifiant par de nouveaux cantiques de louange la divine Majesté; de ce que son saint nom commençait à être connu et adoré des nations (1). Je raconterai dans le chapitre suivant les autres choses que les mages firent.

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MessageSujet: Re: Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie   Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie EmptyLun 07 Jan 2008, 16:20

Like a Star @ heaven voici la version que donne Maria Valtorta.
Dans sa vision,la sainte famille est bien dans une maisonette.
Citation :
Je lève les yeux pour me rendre compte de la source de cette croissante lumière. Une étoile de grandeur inhabituelle, comme une petite lune, s'avance dans le ciel de Bethléem. Les autres semblent s'éclipser et lui donner passage, comme des suivantes au service de la reine, tant son éclat les surpasse et les fait disparaître.

L'étoile s'arrête au-dessus de la petite maison

Du globe qui semble un énorme et clair saphir éclairé de l'intérieur par un soleil, part un sillage lumineux dans lequel, se fondent les blonds des topazes, les verts des émeraudes, la lueur opalescente des opales, les clartés sanguines des rubis et les doux scintillements des améthystes.

Toutes les pierres précieuses de la terre sont dans ce sillage qui parcourt le ciel d'un mouvement rapide et ondulant comme s'il était vivant. Mais la couleur qui domine, c'est cette couleur qui semble pleuvoir du globe de l'étoile : la paradisiaque couleur de pâle saphir qui descend pour colorer d'argent azuré les maisons, les rues, le sol de Bethléem, berceau du Sauveur.

Ce n'est plus la pauvre cité, qui pour nous ne serait qu'une agglomération rurale. C'est une fantastique cité de contes de fées où tout est d'argent. L'eau des fontaines et des vasques est comme du diamant liquide.

Avec la splendeur d'un plus vif éclat, l'étoile s'arrête au-dessus de la petite maison qui se trouve sur le côté étroit de la petite place. Ni ses habitants, ni ceux de Bethléem ne la voient parce qu'ils dorment dans les maisons fermées.

Cependant l'étoile accélère les palpitations de sa lumière, et sa queue vibre et se balance davantage en décrivant des demi-cercles dans le ciel qui s'éclaire tout entier par l'effet de ce filet d'astres qu'elle entraîne, de ce filet de pierres précieuses qui resplendissent de mille couleurs sur les autres étoiles comme pour leur communiquer une parole joyeuse.

La petite maison est toute baignée de ce feu liquide de perles. Le toit de la petite terrasse, le petit escalier de pierre sombre, la petite porte, tout est un bloc de pur argent saupoudré d'une poussière de diamants et de perles.

Nul palais de roi n'a eu, ni n'aura un perron semblable à celui-ci fait pour recevoir les pas des anges, pour servir à la Mère qui est la Mère de Dieu. Ses petits pieds de Vierge Immaculée peuvent se poser sur cette éclatante blancheur, ses petits pieds destinés à se poser sur les degrés du trône de Dieu.

De la rue principale s'avance un défilé

Mais la Vierge ne sait rien de cette féerie. Elle veille près du berceau du Fils et prie. En son âme elle possède des splendeurs qui surpassent celles dont l'étoile embellit les choses.

De la rue principale s'avance un défilé : chevaux harnachés et d'autres conduits à la main, dromadaires et chameaux, les uns montés, les autres chargés. Le son des sabots fait un bruit d'eau qui ruisselle, en les heurtant, sur les pierres d'un torrent.

Arrivés sur la place, tous s'arrêtent. Le défilé, sous le rayonnement de l'étoile, est d'une splendeur fantastique. Les ornements des très riches montures, les habits des cavaliers, les visages, les bagages, tout resplendit ravivant et unissant le propre éclat des métaux, des cuirs, des soies, des gemmes, des pelages, à la clarté de l'étoile. Les yeux rayonnent et les bouches sourient car une autre splendeur s'est allumée en leur cœur : celle d'une joie surnaturelle.

Pendant que les serviteurs se dirigent vers le caravansérail avec les animaux, trois personnages de la caravane descendent de leurs respectives montures qu'un serviteur conduit ailleurs et se dirigent à pied vers la maison. Là, ils se prosternent, front contre terre, baisant la poussière.

Ce sont trois personnages puissants comme l'indiquent leurs très riches habits.

L'un, de peau très foncée, à peine descendu d'un chameau s'enveloppe tout entier dans un magnifique vêtement de soie blanche. Son front est ceint d'un cercle de métal précieux et il a à la taille une riche ceinture d'où pendent un poignard ou une épée dont la garde est ornée de gemmes.

Les deux autres, descendus de deux magnifiques chevaux, sont vêtus l'un d'une étoffe rayée très belle où domine la couleur jaune. Cet habit est fait comme un long domino garni d'un capuchon et d'un cordon qui semblent faits tout d'une pièce en filigrane d'or tant ils sont ornés de broderie d'or.

Le troisième porte une chemise de soie bouffante qui sort d'un large et long pantalon serré aux pieds. Il est enveloppé dans un châle très fin, véritable jardin fleuri tant sont vives les couleurs dont il est orné tout entier. Sur la tête un turban retenu par une chaînette ornée de chatons de diamants.

Après avoir vénéré la maison où réside le Sauveur, ils se relèvent et se rendent au caravansérail où les serviteurs ont frappé et fait ouvrir.

Les trois montent l'escalier et entrent

Voilà le jour. Un beau soleil resplendit dans un ciel d'après-midi. Un serviteur des trois mages traverse la place et monte le petit escalier de la maisonnette. Il rentre, il sort, il retourne à l'auberge. Les trois Mages sortent, suivis chacun de son propre serviteur. Ils traversent la place. Les rares passants se retournent pour regarder les majestueux personnages qui passent très lentement avec solennité. Entre la venue du serviteur et celle des trois, il s'est passé un bon quart d'heure ce qui a donné aux habitants de la maisonnette le temps de se préparer à recevoir les hôtes.

Ceux-ci sont encore plus richement vêtus que le soir précédent. Les soies resplendissent, les gemmes brillent, un grand panache de plumes de grand prix parsemé d'écailles encore plus précieuses étincelle sur la tête de celui qui porte le turban.

L'un des serviteurs porte un coffre tout orné de marqueteries dont les garnitures métalliques sont en or buriné. Le second porte une coupe d'un travail très fin, couvert par un couvercle tout en or ciselé. Le troisième une sorte d'amphore large et basse, en or également, avec une fermeture en forme de pyramide qui à son sommet porte un brillant. Ces objets doivent être lourds, car les serviteurs ont peine à les porter, spécialement celui qui est chargé du coffre.

Les trois montent l'escalier et entrent. Ils pénètrent dans une pièce qui va de la route à l'arrière de la maison. On aperçoit le jardinet par derrière à travers une fenêtre ouverte au soleil. Des portes s'ouvrent dans les deux autres murs, d'où regardent les propriétaires de la maison : un homme, une femme et trois ou quatre enfants entre deux âges.

Marie est assise avec l'Enfant sur son sein et Joseph debout à côté. Mais elle se lève aussi et s'incline quand elle voit entrer les trois Mages. Elle est toute vêtue de blanc. Si belle dans son simple habit qui la couvre de la base du cou aux pieds, des épaules aux poignets délicats, si belle avec la tête couronnée de tresses blondes, en son visage que l'émotion couvre d'un rose plus vif, en ses yeux qui sourient avec douceur, avec une bouche qui s'ouvre pour saluer : " Dieu soit avec vous. "

Les trois Mages en restent un instant interdits. Puis ils s'avancent, se prosternent à ses pieds et la prient de s'asseoir. Eux non, ils ne s'assoient pas malgré l'invitation de Marie. Ils restent à genoux appuyés sur leurs talons. En arrière et à genoux aussi, sont les trois serviteurs. Ils sont tout de suite derrière le seuil. Ils ont posé devant eux les trois objets qu'ils portaient et ils attendent.

Les trois Sages contemplent le Bébé. Il me paraît avoir de neuf mois à un an tant il est éveillé et robuste. Il repose sur le sein de sa Mère. Il sourit et jase avec une voix de petit oiseau, il est tout vêtu de blanc, comme la Maman, avec des sandalettes minuscules aux pieds. Un petit vêtement très simple : une tunicelle d'où sortent les petits pieds remuants, les mains grassouillettes qui voudraient tout saisir, et surtout le très joli petit visage où brillent les yeux d'azur foncé, et la bouche qui fait des fossettes des deux côtés quand il rit et découvre ses premières petites dents. Les petites boucles de cheveux semblent une poussière d'or tant ils sont brillants et vaporeux.
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jr
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MessageSujet: Re: Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie   Evangile du Dimanche 6 Janvier Epiphanie EmptyLun 07 Jan 2008, 18:15

Marie D'Agreda:
http://jesusmarie.free.fr/marie_d_agreda_vie_divine_vierge_marie.html

Ils arrivèrent au milieu de ces souffrances et de ces célestes consolations à Bethléem, le samedi au coucher du soleil. lIs cherchèrent un logement dans la ville chez les amis et les parents de saint Joseph. Mais ce fut en vain, personne ne voulut les recevoir et plusieurs les congédièrent avec mépris et avec des injures. La sainte Vierge savait bien que personne ne les recevrait, mais pour pratiquer l’humilité et la patience elle suivait son époux de maison en maison, de porte en porte dans les rues. En cherchant ainsi un logement ils rencontrèrent la maison où l’on tenait les registres, ils firent inscrire leur nom et payèrent leur tribut pour ne pas être obligés de revenir. Ils continuèrent à chercher un abri mais ils n’en trouvèrent point quoiqu’ils le demandassent à plus de cinquante maisons et auberges. Il était neuf heures du

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soir, lorsque saint Joseph accablé de tristesse se tourna vers son épouse: Je me souviens, dit-il, qu’il y a une grotte hors des murs qui sert pour les bergers; allons-y et si elle n’est pas occupée, nous y prendrons le logement qu’il est impossible ici de trouver. La sainte vierge le consola par ses douces paroles; et ils se mirent en marche accompagnés des saints anges qui les éclairaient dans les ténèbres. Cette grotte était si misérable que malgré la multitude des personnes de toute condition qui étaient à Bethléem, personne n’eût la pensée de s’y retirer. Les saints hôtes y entrèrent, et ils reconnurent aussitôt à la lumière que donnaient les anges combien ce lieu était humble et pauvre. ils se mirent à genoux et rendirent des actions de grâces à Dieu pour ce bienfait, La sainte vierge pria le seigneur de récompenser avec libéralité les habitants de Bethléem qui en lui refusant leur maison lui avaient procuré un si grand bien. La grotte était taillée dans le roc et destinée à loger des animaux. Les anges se rangèrent autour sous une forme visible même à saint Joseph. La sainte vierge qui savait ce qui devait être opéré en ce lieu cette nuit, commença aussitôt à nettoyer cette grotte pour pratiquer l’humilité et pour orner le mieux qu’il était possible ce temple à Dieu dans ce lieu abandonné. Saint Joseph et les saints anges lui vinrent en aide, et en peu de temps elle fut entièrement nettoyée; bien plus elle fut remplie de célestes parfums. Saint Joseph alluma un peu de feu pour se garantir du grand froid qu’il faisait dans cette nuit et après s’être réchauffés ils prirent un peu de nourriture avec une joie incroyable. Ils passèrent quelque temps dans de saints entretiens. La sainte Vierge pria ensuite son époux de prendre à l’écart un peu de repos, et saint Joseph pria la sainte Vierge d’en faire autant de son côté. Il prépara avec les hardes qu’ils avaient une crèche qui se trouvait

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dans la grotte pour servir aux animaux. Après avoir disposé ce lit à son épouse il se retira dans un coin de la grotte et il se mit en oraison. Il fut ravi en une extase très-sublime, dans laquelle il vit tout ce qui arriva dans cette nuit; il ne reprit l’usage de ses sens que lorsque sa divine épouse l’appela. En même temps la sainte Vierge fut élevée à une haute contemplation, où elle vit intuitivement la divinité d’une manière si ineffable que la langue humaine ne pourrait l’exprimer. Son ravissement en Dieu dura une heure entière et ce fut celle qui précéda l’enfantement. Ayant repris ses sens, elle connut que le saint enfant commençait à se mouvoir dans son chaste sein, et ce mouvement ne lui causait point de douleur, mais au contraire une joie inexprimable, avec des effets surnaturels si sublimes que l’entendement de l’homme ne saurait les comprendre. Son corps devint si beau et son visage si resplendissant qu’elle ne paraissait plus une créature terrestre. Elle était à genoux, les yeux élevés vers le ciel, les mains jointes sur la poitrine et dans cette position humble et pieuse, sortant de son divin ravissement, elle donna au monde le fils unique du père éternel, et le sien, Jésus-Christ notre sauveur, Dieu et homme, à minuit, un jour de dimanche, l’an du monde trois-mille-neuf-cent-soixante, conformément à ce que tient la sainte Eglise romaine.
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