Commission Bouchard-TaylorTémoignages attendus
Au tour de Québec de s'exprimerNotre nouvelle sur la première journée d'audiences à Québec
Audio et Vidéo
PRENEZ LE TEMPS D'ALLER CLIQUER SUR LE LIEN ET DE CLIQUER SUR LE LIEN QUI EST SUR LE SITE ET ENTENDRE ET VOIR LE CARDINAL OUELLET PARLER DE CE QUE LE QUÉBEC VIT....
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2007/10/30/005-commission_bt_mardi_n.shtml
Le cardinal Ouellet présente son mémoire Commission Bouchard-TaylorDernières nouvelles
La deuxième journée des audiences de la Commission Bouchard-Taylor sur les pratiques d'accommodement liées aux différences culturelles a laissé place à des témoignages attendus à Québec. Le cardinal Marc Ouellet a notamment fait connaître sa position devant les commissaires, mardi après-midi.
Le cardinal estime que la pratique de la religion catholique peut être une solution aux problèmes d'accommodements. Il estime que la religion catholique qui prône l'amour, le partage et le respect pourrait aider les Québécois à devenir plus accueillants envers les nouveaux arrivants.
Il voit dans le débat actuel sur les accommodements raisonnables un malaise de société : « Le vrai problème québécois est la perte de ses repères religieux. Le vide spirituel créé par une perte de sa mémoire historique et de ses valeurs religieuses entraînant une crise de la famille et de l'éducation. Ce malaise profond mine de l'intérieur la culture québécoise et l'affaiblit », a-t-il soutenu.Il a par ailleurs dénoncé une fois de plus, la décision du Québec de retirer l'enseignement confessionnel des écoles. Il y voit une violation de la liberté religieuse des citoyens. « La réforme qu'impose la loi 95 soumet les religions au contrôle et aux intérêts de l'État tout en mettant fin à la liberté religieuse qui est acquise à l'école depuis des générations. »Le cardinal Ouellet a aussi plaidé pour le maintien du crucifix à l'Assemblée nationale. Selon lui, ce symbole n'est non pas un signe confessionnel, mais un témoin de la culture québécoise et l'enlever constituerait un déni du passé des Québécois.